
Cette démission de l’imam Diarra, bien que retentissante, n’est cependant pas surprenante, vu que l’homme avait été désigné sans pour autant en être demandeur, ni pour le CNT, ni pour un quelconque autre poste dans cette transition, mais aussi dans le seul dessein de semer la division dans les rangs du M5-RFP, ce mouvement porteur de changement pour le Mali pour lequel il reste engagé, contrairement à certains qui en étaient venus en éclaireur, dans le seul but de mieux scruter la direction du vent. En effet, le dilemme pour l’imam Diarra était déjà perceptible dans la foulée de l’officialisation de la liste des membres du Conseil National de la Transition, qui avait protesté sur sa page Facebook tout en affirmant son soutien au mot d’ordre du M5-RFP. Frustré de la trahison du coordinateur de la CMAS, Issa Kaou N’Djim et de son beau-père de mentor qui se sont, toute honte bue, alliés aux militaires, l’imam Oumarou Diarra prouve, de par cette démission, qu’il y a encore de la morale dans la religion musulmane, aujourd’hui fortement souillée par des dinosaures politiques sous le couvert de la religion.
Comment l’imam Mahmoud Dicko, admiré, adulé, apprécié et aimés par les maliens a pu tomber si bas en trahissant le M5-RFP, le mouvement qui lui a tout donné et qui est allé jusqu’à faire de lui son autorité morale ? Est-ce la confirmation de l’adage qui….
Source : Le Soir De Bamako