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Défenses des droits des femmes : CISP et ses partenaires capitalisent le travail réalisé autour du projet Haoua

La Maison du partenariat Bamako/ Angers a servi de cadre le 9 mars 2020, à la journée de capitalisation sur le travail réalisé autour de la défense des droits des femmes dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet Haoua : « alliance et sonorité des femmes au Mali et en Algérie », par le Comité international pour le développement des peuples (CISP) avec la collaboration de l’Union Européenne et l’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH).

Galdieri Alessia, représentante   de CISP au Mali, Mme Bouaré Bintou Founé Samaké, présidente   de Wildaf-Mali, Me Yacouba Woyokoté, responsable administratif et financier   de l’AMDH, ont eu l’honneur de présider l’ouverture des travaux, en  l ‘ absence  des autorités   de tutelle conviées pour la  circonstance. L’objectif   de cet atelier est de faire un  diagnostic sur les résultats acquis lors   de l’exécution  du  projet Haoua   qui a duré 18 mois, faire   des recommandations et se projeter   dans  le futur. Haoua  avait pour objectif général «alliance   et sonorité   des défenseurs   des droits des femmes   pour  la défense  et  la promotion  des droits des femmes   au Mali et en Algérie ».

La représentante   de CISP, Galdieri Alessia   s’est réjoui de la participation massive   des uns et des autres à cet atelier   de restitution qu’est pour contribuer   à l’organisation de la journée internationale   de la femme 2020 et de capitalisation des acquis   dans le cadre du projet Haoua. Elle s’est par ailleurs félicitée   de ce compte rendu   pour instaurer plus de confiance entre les différents partenaires.

Mme Bouaré Bintou Founé Samaké, présidente   de Wildaf Mali, ajoute que cette journée offre l’occasion chaque année de braquer les projecteurs   de l’opinion nationale et internationale sur la situation des femmes  mais aussi   de permettre aux femmes de faire le bilan et planifier  les voies et moyens pour un avenir meilleur. Pour elle, l’année 2020est très capitale pour les femmes car nombreux défis restent à lever. Parmi elle, a dit Mme Bouaré, elle coïncide avec la 25 ème année   de l’adoption de la plaque forme d’action de Pékin, les 20 ans de la 1325, les 40 ans de la cedef, la décennie 2010-2020 de la femme en Afrique, sera aussi la clôture cette année. «Tout ce qui exige une évaluation des engagements et des avancées et de l’acquis pour les femmes. Nous sommes face à beaucoup de défis, nous devons nous mobiliser davantage pour sortir   de l’ombre et nous diriger vers la lumière, rompre le silence   sur les non-dits qui affectent nos droits, aller vers la lumière en exerçant nos droits   et en les revendiquant pour leur mise en œuvre efficace », clamé haut Mme Bouaré.

Quelques  réalisations  faites  par l’AMDH dans  le cadre   de la mise en œuvre de ce projet  entre 2018 et 2020, ont été dévoilés aux participants par Me Yacouba Woyokoté. L’AMDH, dit-il, réalisé entre autres   activités comme la formation des magistrats   de Bamako, de Koulikoro, de Kayes et de Mopti sur la thématique   de la projection des droits des femmes au Mali; la table ronde sur les droits   humains et religion: quelle vision pour aujourd’hui, la place de la femme dans ce contexte, tradition, religion, droit positif quel droit pour la femme malienne?; justice réconciliation au Mali et femmes quelle articulation pour un projet   de société de paix construit de manière participative? Sensibilisation dans les universités et écoles   de santé   sur le concept genre, genre et discrimination.

Pour lui, la lutte pour la défense et la promotion   des droits des femmes, même s’il y a des avancées significatives, un chemin à faire en vu le   changement  de comportement vis-à-vis   des questions relatives   à la protection   des droits  des femmes et jeunes filles.  L’illustration, dit-il,   est ce stat de «Enquête par grappe à indicateurs multiples au Mali (MICS-Mali) en 2015» qui révèle que  16, 1% des femmes   déclarent avoir été mariées ou l’union avant l’âge   de 15 ans contre 1,3% des hommes; que 75% des femmes et des filles continuent   de subir les mutilations génitales féminines  au Mali.

Hadama B. Fofana

Source: Journal le Républicain-Mali

 

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