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Débloquer la médiation de la CEDEAO au Mali via les propositions de celle de Dr Anasser Ag Rhissa pour dissiper la crise et les tensions entre pro-IBK et anti-IBK

Pour CONTOURNER ET DEBLOQUER DURABLEMENT L’IMPASSE dans laquelle se trouve la médiation de la CEDEAO, le 17 juillet 2020, à la suite des négociations entre les pro-IBK et les anti-IBK qui s’étaient produites du 15 au 17 juillet 2020, il serait judicieux d’utiliser les propositions de la médiation de Dr Anasser Ag Rhissa entre les mêmes protagonistes. Selon la médiation de Dr Anasser Ag Rhissa, entre les pro-IBK et les anti-IBK du M5RFP, pour sauver le Mali et lui éviter le chaos, dans le contexte actuel, IBK n’a qu’une solution VIABLE consistant à DISSOUDRE COMPLETEMENT l’assemblée nationale ET à AGIR URGEMMENT pour la libération de Soumaïla Cissé AFIN d’apaiser et éradiquer les tensions et la crise socio-politique EN PLUS des éléments déjà retenus, par IBK, dans la proposition issue de ma médiation, dont certains sont communs avec des recommandations de la CEDEAO excluant les législatives partielles pour résoudre le contentieux électoral issu du deuxième tour des électives législatives du 19 avril 2020 au Mali.

Lettre ouverte en ligne adressée au Président du conseil de sécurité de l’ONU, au Secrétaire Général de l’ONU, à son représentant spécial au Mali, à la CEDEAO, à la mission de la CEDEAO pour la médiation au Mali, à l’UA, aux présidents des pays du G5 Sahel, au Président du Mali, au Premier Ministre, aux représentants et aux participants du rassemblement du 05 juin 2020, au CSA, au ministre de la réconciliation nationale, de la paix et de la cohésion sociale, au Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, au Ministre des affaires étrangères, au Ministre chargé des réformes institutionnelles et des relations avec la société civile, au Ministre de la défense, au Ministre de la sécurité et de la protection civile, au CNCA, aux partis politiques, à   tous   les  Maliens,   à   tous les Partenaires (ONU/MINUSMA, BARKHANE, UA, UE, …), au G5 Sahel, à son secrétariat permanent  et aux médias.

Heureux de constater que Mahmoud Dicko a pu sauver le Mali en appliquant une stratégie basée sur les principes (éviter le chaos pour le Mali, respect des lois (dont la constitution), recherche de l’apaisement pour le Mali, de la quiétude générale, de la réconciliation nationale, …), qui nous avaient guidés et conduits à proposer, en 2018, la médiation entre IBK et Soumaïla Cissé.  Je le félicite et le remercie pour ce faire. Dans ma médiation entre les pro-IBK et les anti-IBK du mouvement du 05 juin 2020, Rassemblement des Forces Patriotiques (M5RFP), j’ai mis en avant Mahmoud Dicko, à cause de sa sagesse, de son sens de responsabilité, de son humilité, de son ouverture et de son amour pour son prochain, pour le Mali (à travers son esprit rassembleur) et pour la paix au Mali, dans la sous-région et à travers le monde, (1) en lui rappelant les principes précédents que nous avions adoptés ET (2) en lui disant, à travers un appel via des lettres ouvertes en ligne ainsi qu’à son mouvement du 05 juin 2020, M5RFP, qu’il est souhaitable qu’ils prennent en compte les mêmes principes lors des manifestations du Mouvement du 05 juin 2020, M5RFP, à Bamako.

Je remercie, une fois de plus, Mahmoud Dicko d’avoir sauvé le Mali en sauvant la paix au Mali, en effet, il a évité par sa stratégie qu’un affrontement, avec probablement effusion de sang, se produise lors du deuxième rassemblement, du M5RFP, du 19 juin 2020 au boulevard de l’indépendance à Bamako.

Mahmoud Dicko a ainsi contribué à protéger IBK, à le sauver et à éviter le chaos.

En son absence au troisième rassemblement du 10 juillet 2020, sans ses conseils, sans sa sagesse et sans son apaisement, le pire est arrivé à travers le démarrage par le mouvement M5 RFP de la désobéissance civile sans sentinelles (proxy agents (agents intermédiaires) autonomes et indépendants pour l’autorégulation d’un groupe de manifestants) malgré la fourniture des règles à suivre pour réguler et maîtriser cette désobéissance civile.

Par la suite, Mahmoud Dicko a appelé pour l’apaisement, la retenue et pour des actions d’obéissance civile sans violence. Basons-nous sur ces appels, sur sa sagesse, sur le fait que Mahmoud Dicko considère la paix et le dialogue comme essentiels, sur la main tendue du Président IBK, son appel au calme et le dialogue qu’il propose pour ré-impulser le dialogue entre les deux camps (anti-IBK et pro-IBK) afin de générer un consensus dans les meilleurs délais car le temps n’est pas à notre avantage, il faut aller vite pour abréger la crise et pour éviter que reprennent les affrontements pouvant générer une hécatombe.

Malheureusement, bien que la CEDEAO ait démarré ce dialogue entre les pro-IBK et les anti-IBK, nous sommes toujours dans l’impasse à ce jour, 18 juillet 2020.

Que faire pour contourner et débloquer DURABLEMENT cette impasse ?

Pour ce faire, il serait judicieux d’utiliser les propositions de la médiation de Dr Anasser Ag Rhissa entre les pro-IBK et les anti-IBK : voir leurs détails ci-après.

Certaines des propositions issues de la médiation de Dr Anasser Ag Rhissa sont intégrées dans les recommandations de la CEDEAO en excluant les législatives partielles. Celles (dissolution de l’assemblée nationale, libération de Soumaïla Cissé, utilisation d’une vision et d’un programme politiques long terme pour la refondation durable du Mali sans chaos) non intégrées dans les recommandations de la CEDEAO permettront de contourner et débloquer durablement l’impasse dans laquelle se trouve la médiation de la CEDEAO.

Malgré cette impasse, félicitations à la CEDEAO pour la mission de médiation entreprise au Mali entre les pro-IBK et les anti-IBK du M5RFP, Mouvement du 05 juin 2020, Rassemblement des Forces Patriotiques. Ses recommandations sont incomplètes malgré la pertinence de certaines.

La résolution du contentieux électoral généré par le tripatouillage par la cour constitutionnelle sortante de certains résultats du deuxième tour de l’élection législative du 19 avril 2020, dans certaines circonscriptions, conduira à des législatives partielles que le CEDEAO propose.

Ces élections législatives violeront la constitution Malienne qui stipule qu’un député ne peut être remplacé que lorsqu’il démissionne au préalable ou s’il est mort.

Et si certains députés concernés refusent de démissionner ?

Et si certains députés exigent la prise en compte de leurs requêtes en annulation de tel ou tel vote dans telle ou telle circonscription au premier et/ou au deuxième tour de ces élections législatives 2020 ? Ce qui pourrait invalider l’élection de certains députés qui étaient retenus dès le premier tour, remettra ainsi en cause certains résultats du premier tour ET faussera des résultats du deuxième tour, ce qui est très grave. D’où l’amplification du contentieux électoral dont la résolution deviendra très difficile en impactant plus de circonscriptions et plus de députés.

Compte-tenu des problèmes vus précédemment, la médiation de Dr Anasser Ag Rhissa ne propose pas ces législatives partielles MAIS comme la médiation de la CEDEAO, celle de Dr Anasser Ag Rhissa s’appuie sur :

 (1) Le respect des principes précédents (éviter le chaos pour le Mali, respect des lois (dont la constitution), recherche de l’apaisement pour le Mali, de la quiétude générale, de la réconciliation nationale, …) et créer la confiance entre les acteurs à travers le patriotisme, des actions centrées sur le Mali et pour le bien-être des Maliens. Donc, la conservation du poste du Président de la République, avec ses prérogatives, par respect de la constitution,

(2) La diligence pour la mise en œuvre des conclusions du DNI (Dialogue National Inclusif) au Mali. Ces dernières intègrent les dix mesures (symbolisant les besoins des Maliens) proposées par le M5RFP,

(3) la nécessité d’un gouvernement de mission de large ouverture pouvant être un gouvernement d’union nationale comme le propose la CEDEAO mais en laissant au Président IBK le choix de son Premier Ministre comme le stipule la constitution Malienne,

(4) un suivi-évaluation des recommandations de cette proposition et des conclusions du DNI mais aussi des actions et du programme du gouvernement à proposer.

Contrairement à la médiation de la CEDEAO, celle de Dr Anasser Ag Rhissa est plus complète et propose en plus :

(1) en adoptant une vision long terme de définir un programme de développement durable résilient et solidaire du Mali en refondant l’Etat ET en le modernisant tout en évitant le CHAOS,

(2) en optant, entre autres, pour la cohésion, l’unité, la sécurité, l’intégrité territoriale, la souveraineté nationale, la laïcité, la réconciliation nationale et la mise en œuvre des conclusions du DNI, en particulier la relecture de certaines dispositions de l’accord de paix suivant l’article 65 et  qu’une plateforme de dialogue et de négociation avec les Djihadistes, avec comme priorité de libérer Soumaïla Cissé (car rien n’est encore fini tant qu’il n’est pas dans sa famille sain et sauf) soit proposée à IBK par les organisateurs de ce rassemblement M5RFP en n’oubliant pas les acteurs influents des forces vives tels que des responsables de la société civile, de partis politiques, le Chérif de Nioro, Mahmoud Dicko, le chérif Ousmane Madani Haïdara (Président du haut conseil islamique du Mali), les notabilités et les religieux du Mali.

Avant d’investiguer d’autres pistes, qu’en est-il de l’indexation du journal Sphinx du Mali qui stipule que Soumaïla Cissé serait dans un bunker à Sébénikoro et que son téléphone était allumé un moment dans la journée du 17 juillet 2020 ?  Est-ce que cette indexation est fondée ou pas ? Est-ce précise ou pas car le Sphinx n’a pas été précis dans le cas de l’affaire Birama Touré (entre Karim Keïta, fils d’IBK, et Birama Touré) sans issue depuis des années ?

(3) Malgré certaines résistances, de dissoudre la cour constitutionnelle et l’assemblée nationale afin d’éliminer durablement les frustrations (nées des coalitions contre-nature, des vols par achat de conscience qui se sont déroulés dans plusieurs circonscriptions du pays même dont certains candidats sont passés au premier tour ou au deuxième tour sans l’intervention de la cour constitutionnelle, comment faire la différence entre ces députés et ceux admis après l’application de l’arrêt de la cour constitutionnelle ? …), les incompréhensions et calmer la situation actuelle. La majorité présidentielle, la première proposition (il y a cinq semaines) de la communauté internationale (dont on n’entend plus la voix sur ce point) et moi-même, sommes de cet avis.

Conséquence : La dissolution de l’assemblée nationale induira la création d’un organe législatif intérimaire en attendant la prochaine élection législative. Pourquoi être réticent à la création d’un tel organe législatif intérimaire sachant qu’on dispose déjà, dans le cadre de l’accord de paix, des autorités intérimaires dans les régions et cercles au nord du Mali ?

Appel aux deux camps Pro-IBK et anti-IBK du M5RFP pour un consensus définitif sur cette proposition en mettant le Mali et le bien-être des Maliens en avant

Chaque camp a pris position et les concertations entre les pro-IBK et le camp anti-IBK ont démarré ainsi que le dialogue, en présence des deux parties, pour dénouer les incompréhensions. Après les premières concertations avec les forces vives et les négociations du 15 au 17 juillet 2020, entre les deux camps, effectuées par la CEDEAO,  que chaque camp essaye de contribuer à faire avancer les choses, à travers un NOUVEAU DIALOGUE CONSTRUCTIF CONSENSUEL avec propositions et contre-propositions, en mettant en avant le Mali et en respectant les principes vus précédemment (éviter le chaos pour le Mali, respect des lois (dont la constitution), recherche de l’apaisement pour le Mali, de la quiétude générale, de la réconciliation nationale, …) et en s’accordant, autant que possible, sur des éléments ou la globalité de la proposition précédente.

Pour CONTOURNER ET DEBLOQUER DURABLEMENT L’IMPASSE dans laquelle se trouve la médiation de la CEDEAO, le 17 juillet 2020, à la suite des négociations entre les pro-IBK et les anti-IBK qui s’étaient produites du 15 au 17 juillet 2020, il serait judicieux d’utiliser les propositions de la médiation de Dr Anasser Ag Rhissa entre les mêmes protagonistes.

Pour le Mali, pour apaiser la situation, pour créer la confiance entre les deux camps, pour calmer les tensions, pour dissiper la crise socio-politique et pour éviter le chaos, IBK gagnera à accepter de DISSOUDRE l’assemblée nationale et d’AGIR pour la libération de Soumaïla Cissé. Après l’impasse dans laquelle se trouve la médiation de la CEDFEAO, le plus tôt sera le mieux.

Félicitons les Maliens, les partenaires et les différents médiateurs pour l’approche de la médiation collective intelligente ayant connu un succès total pour la décrispation de la crise socio-politique au Mali : en effet, IBK a déjà retenu certaines recommandations de la CEDEAO, certaines recommandations de Dr Anasser Ag Rhissa (peut être toutes les recommandations de la médiation de Dr Anasser Ag Rhissa si IBK accepte de dissoudre l’assemblée nationale et d’agir pour la libération de Soumaila Cissé) et d’autres éléments des recommandations d’autres médiateurs (organisations de la société civile, notabilités, religieux, cadre de médiation et de veille des religieux et notabilités, …).  La mutualisation des efforts de différentes médiations a été un succès.

Certaines des propositions issues de la médiation de Dr Anasser Ag Rhissa sont intégrées dans les recommandations de la CEDEAO en excluant les législatives partielles. Celles (dissolution de l’assemblée nationale, libération de Soumaïla Cissé, utilisation d’une vision et d’un programme politiques long terme de développement durable résilient et solidaire pour la refondation durable du Mali sans chaos) non intégrées dans les recommandations de la CEDEAO permettront de contourner et débloquer durablement l’impasse dans laquelle se trouve la médiation de la CEDEAO.

Que Dieu nous aide à nous rapprocher, encore plus, les uns des autres et à mettre le Mali et l’intérêt des Maliens en avant.

Appuyons-nous sur le sursaut patriotisme et impliquons-nous, TOUS, TOUTES, pour y arriver.

Optons pour le chemin de la sécurité, de la cohésion sociale, de l’unité, de la réconciliation nationale, de l’intégrité territoriale, de la souveraineté nationale et du développement durable résilient et solidaire.

Que Dieu nous permette, TOUS, TOUTES, d’emprunter un tel chemin. AMINE.

Médiation assurée par Dr Anasser Ag Rhissa, Expert TIC, Gouvernance, Sécurité et Développement Durable.

 

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