“Il y a eu des messages (…) émis par l’avion indiquant qu’il y a eu de la fumée en cabine, peu avant la rupture des transmissions de données”, a déclaré à l’Agence France-Presse un porte-parole du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA).
Le BEA, un organisme français chargé des enquêtes de sécurité dans l’aviation civile, juge cependant qu’il est très tôt pour interpréter et comprendre les causes de l’accident, au moment où l’épave et les enregistreurs ne sont pas retrouvés.
“La priorité de l’enquête est de retrouver l’épave et les enregistreurs de vol”, affirme-t-il.
Il est très probable que l’avion ait pris feu après la présence de fumée en cabine, selon le BEA.
Toutes les hypothèses liées à la cause de l’accident sont exploitées, et aucune d’entre elles n’est privilégiée, a déclaré Jean-Marc Ayrault, le ministre français des Affaires étrangères, qui a rencontré des proches de certains passagers et des membres de l’équipage de l’avion.
Des médias américains ont été les premiers à évoquer la détection de la fumée d’origine indéterminée dans la partie avant de l’appareil, peu avant le crash.
L’A320 d’EgyptAir reliait Paris au Caire avec 66 personnes à bord, dont 30 Egyptiens et 15 Français.
Il s’est abîmé en Méditerranée après avoir disparu des écrans radar.
Des débris de l’appareil ont été découverts à 290 kilomètres au nord d’Alexandrie (Egypte) par les avions et navires déployés par l’armée égyptienne.
Source : BBC