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Danaya Business : tromperie sur la marchandise !

Adama Traoré, bénéficiant de soutiens sûrs aux postes clés, a bien verrouillé les DFM de certains départements ministériels. LOPM ne lui offre qu’une aubaine de plus !

 

En effet, LOPM  pourrait ainsi se définir : abreuvoir pour la hiérarchie militaire et ses opérateurs économiques satellisés. Il s’agit bien de la loi d’orientation et de programmation militaire. Laquelle a son pendant sécuritaire.

Au nombre des opérateurs économiques satellisés, il est Adama Traoré. Et, depuis presque vingt ans, il tire les marrons du feu du côté des Forces armées et de sécurité. À croire que la concurrence est morte au Mali !

La grande muette et ses tentacules sécuritaires ont trouvé leur «omnipotent» et omniscient, en la personne de Adama Traoré, le seul à même de pouvoir tout faire. Au moyen de sociétés ou d’entreprises créées à tour de bras et aux dénominations bien curieuses : Danaya Business Sarl ; MCD Sarl ; Bocoum Distribution ; S.A.F.D Sarl ; Ageco Sarl BTP ; AB Services ; Nouvelle Lune ; Bougouda Sarl ; Rama Service ; MBA Fatoumara. En cela réside la supercherie. Et pas que !

Le but de ce manège ou stratagème : permettre à M. Traoré de s’accaparer tous les gros marchés. Point besoin alors d’affirmer qu’on l’y aide au sein des Forces de défense et de sécurité maliennes. En clair, Adama Traoré bénéficie de complicités avérées.

Le sieur Traoré bénéficie en outre de plumes logées dans les départements concernés ; lesquelles sont prêtes à scribouiller pour préserver les intérêts des magnats de cette escroquerie. «Touche pas Adama», semble être leur devise.

On pouvait bien fermer les yeux sur ce réseau très structuré, s’il fournissait du matériel de très bonne qualité. L’un des marchés de ce personnage sulfureux défraie la chronique : le marché de fourniture des tenues de la police nationale, dont la qualité laisse à désirer (nous ferons parler des agents de police).

Pire encore, Adama Traoré et ses complices sont passés maîtres dans l’art de faire dire aux chiffres ce qu’ils veulent. Ainsi, par des artifices de calculs grossiers, ils surfacturent les prix des matériels et équipements fournis. Comme pour dire que le butin, plutôt le pactole, doit subir plusieurs ponctions pour satisfaire toute la chaîne de cette escroquerie.

Mais aussi, parce que, pour eux, le risque de se faire pincer est epsilonesque, en raison de la mention ou du sceau «secret-défense». Alors, ils jubilent, à l’occurrence de chaque gros marché (nous en éplucherons certains de ces gros marchés dans nos parutions à venir).

Fanta Sakiliba

Source : Nouvelle Libération

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