Le groupe ultraradical sunnite aurait perdu « environ 45 % » du territoire qu’il avait conquis…
L’organisation de l’Etat islamique perd du terrain. Le groupe djihadiste a perdu près de la moitié du territoire qu’il avait réussi à conquérir
en Irak, selon les dernières estimations rendues publiques par le Pentagone. Selon le porte-parole du département américain de la Défense Peter Cook, Daesh a perdu « environ 45 % » du territoire qu’il avait conquis en Irak. Et « le chiffre pour
la Syrie est compris quelque part entre 16 et 20 % », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse au Pentagone.
De larges parts d’Al-Anbar restent toutefois aux mains des djihadistes, notamment Fallouja, ainsi que la grande majorité de la province de Ninive (nord), dont sa capitale et deuxième ville d’Irak, Mossoul.
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Encore plusieurs attentats meurtriers
Et l’EI reste capable de mener des attentats meurtriers dans les territoires contrôlés par le gouvernement fédéral, comme à Bagdad où trois attentats revendiqués par le groupe djihadiste ont fait près de 100 morts en une journée la semaine dernière.
En Syrie, Daesh a dû céder du terrain notamment dans le nord-est du pays, sous la pression des Kurdes syriens et de groupes locaux alliés soutenus par la coalition internationale.
Il a également perdu Palmyre (centre) en mars face aux forces gouvernementales soutenues par la Russie, mais il a réussi la semaine dernière
à isoler la ville en coupant ses accès vers l’extérieur.