Un accord de paix et de réconciliation: dimanche à Alger, après huit mois de négociations, le gouvernement malien et les groupes armés pro-gouvernementaux ont apposé leur paraphe sur un document qui prévoit la fin des violences au nord du pays. Quant à la rébellion, la Coordination des mouvements de l’Azawad qui regroupe les principaux groupes à dominante touareg, elle demande un délai pour consulter sa base et la population.
Cet accord est destiné à conclure les discussions rassemblant l’ensemble des parties prenantes au conflit dans le nord du Mali où a été lancée en janvier 2013 l’intervention internationale Serval initiée par la France.
Le texte ne parle ni d’autonomie ni de fédéralisme, mais insiste sur l’unité et l’intégrité territoriale ainsi que sur le caractère républicain et laïc de l’État, mais intègre l’appellation d’Azawad en réponse aux revendications des rebelles.
Il prévoit la création d’assemblées régionales élues au suffrage universel direct, dotées de pouvoirs importants dans un délai de dix-huit mois, ainsi que le redéploiement progressif dans le nord du pays d’une armée restructurée, intégrant notamment des combattants des mouvements de cette région « y compris dans le commandement ».
PAR MLSIDIBE