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Crise du football : LE COLLECTIF DES LIGUES ET CLUBS MAJORITAIRES MAINTIENT LA PRESSION

«Nous avons toujours été légalistes et nous continuerons à combattre la Fédération malienne de football avec les textes. Pour nous, il n y a pas d’autre solution, il faut simplement appliquer la sentence du Tribunal arbitral des sports. Un point, c’est tout».

siege femafoot

Hier, le Collectif des ligues et clubs majoritaires (CLCM) est encore monté au créneau. Gonflés à bloc par la sentence du Tribunal arbitral du sport qui a annulé l’Assemblée générale (AG) organisée le 31 octobre 2015 par la FEMAFOOT et toutes les décisions y adoptées, les responsables du CLCM ont encore dénoncé ce qu’ils appellent «les manoeuvres  de Boubacar Baba Diarra (l’actuel président de la FEMAFOOT, ndlr) pour retarder l’échéance». «Ces derniers jours, nous avons entendu beaucoup de choses, on ne peut empêcher les gens de dire ou d’écrire ce qu’ils veulent. Mais une chose est sûre, la sentence du TAS sera appliquée. Personne ne peut empêcher ça», martelé l’un des conférenciers, Yéli Sissoko. «La fédération annonce qu’elle organisera une AG le 11 novembre, mais celle-ci est déjà mort née parce que irrégulière.
Le TAS a ordonné à la fédération de convoquer une nouvelle AG au plus tard le 31 novembre 2016. La fédération aurait signifié au TAS qu’elle a reçu la sentence en retard et qu’elle ne pourrait convoquer une AG régulière à cette date. Je ne sais pas si c’est vrai, mais je rappelle que le Collectif des ligues et clubs majoritaires a reçu la sentence le même jour (4 octobre, ndlr) que la fédération et celle-ci avait jusqu’au 15 octobre pour envoyer les documents aux délégués. Puisque ce délai n’a pas été respecté, on ne peut plus convoquer une AG régulière. La fédération porte l’entière responsabilité de l’échec et elle le payera», dira Yéli Sissoko, avant d’évoquer l’appel qu’aurait déposé la fédération après l’annonce du verdict du TAS. «Les gens doivent comprendre que cela ne change rien parce que l’appel n’est pas suspensif. D’ailleurs, on n’a pas de preuve qu’un appel a été déposé par la fédération parce que le TAS ne nous a rien dit à ce propos. Normalement, si un appel est déposé, le TAS en informe les parties concernées, ce qui n’a pas été fait. Du moins jusqu’au moment où je vous parle» (hier, ndlr), insistera le conférencier.
Pour Aba Mahamane et Modibo Coulibaly, la sentence du TAS est très claire et sera appliquée quelle que soit la suite des événements. «Que la fédération le veuille ou pas, la sentence du TAS sera appliquée. Il n y a pas d’autre issue possible et aucun subterfuge ne permettra de contourner la décision du TAS. On a passé près de deux ans à tromper les Maliens, l’heure de la vérité a sonné», enfoncera Modibo Coulibaly en rappelant que la juridiction de Lausanne n’a jamais parlé d’Assemblée générale extraordinaire, mais plutôt d’Assemblée générale ordinaire. «Le TAS a insisté sur l‘article 31.1 qui parle des questions soumises à l’AG et sur l’article 32.2 relatif à l’ordre du jour de l’AG ordinaire. Nulle part dans le document, le TAS n’évoque l’article 40 qui porte sur l’organisation d’une Assemblée générale extraordinaire. Il n y a aucune ambiguïté dans le document», renchérira Modibo Coulibaly en appelant les acteurs du football à se ressaisir avant qu’il ne soit trop tard.
«C’est une poignée de personnes qui est à la base de toute cette cabale. Il y a des gens raisonnables à la fédération et il est temps pour eux de regarder derrière. Ce qui se passe aujourd’hui dans notre football est d’autant plus grave que c’est la première fois dans l’histoire que le TAS annule l’Assemblée générale d’une associations sportive. C’est dire que les fautes commises par l’actuel bureau fédéral, à savoir la violation systématique des textes, sont graves et ne pouvaient rester impunies. Cette sentence du TAS interpelle tous les acteurs du football malien», expliquera Aba Mahamane qui accuse la fédération de jouer avec les nerfs des Maliens. «Notre football est menacé de suspension et tout le monde en est conscient.
Curieusement, la fédération tente de faire croire à nos concitoyens que c’est le Collectif des ligues et clubs majoritaires qui est responsable de cette situation. Il y a encore quelques mois, le collectif avait demandé au TAS de suspendre son verdict pour donner une chance aux négociations qui étaient en cours au plan national. Mais à notre grande surprise, le TAS nous a informé que la fédération lui a adressé une correspondance pour démentir l’existence de négociations et lui demandé de poursuivre la procédure.
Personne ne parle aujourd’hui de cette lettre de la fédération», révélera Aba Mahamane, avant de conclure : «le temps joue contre notre pays. Nous demandons aux autorités de prendre leur responsabilité vis-à-vis de cette fédération qui n’a aucune légitimité. Aux responsables des clubs et des ligues, nous leur demandons de mettre l’intérêt du football au dessus des intérêts personnels. De grandes échéances attendent nos footballeurs et on n’a pas le droit de les décevoir. En tout cas, l’histoire jugera chacun».
S. B. TOUNKARA

SASMA III : LE SALON OUVRE SES PORTES AUJOURD’HUI

La 3ème édition du Salon des sports du Mali (SASMA) démarre aujourd’hui au Palais des sports à Hamdallaye ACI et se poursuivra jusqu’au 30 octobre. La cérémonie d’ouverture est placée sous la présidence du ministre des Sports, Housseïni Amion Guindo. Le thème de cette 3ème édition du SASMA est : « l’environnement opérationnel du mouvement sportif, facteurs politiques et contraintes juridiques ».
Une quarantaine d’associations sportives et d’équipementiers devraient participer au salon cette année. L’une des grandes innovations de ce SASMA III est la marche sportive, prévue demain à 9h et qui partira du monument Kwame Nkrumah pour le Palais des sports. Plusieurs personnalités participeront à cette marche dont le parrain de cette 3ème édition, l’Honorable Issiaka Sidibé, président de l’Assemblée nationale. «Le SASMA a grandi, cette 3è édition est placée sous le signe de la maturité. Le salon sera marqué par plusieurs innovations et nous espérons que la rencontre sera encore couronnée de succès comme l’ont été les deux précédentes éditions», avait dit le président du Comité de pilotage, Aliou Souleymane lors de la conférence de presse qu’il a animée le 12 octobre. «Le salon des sports, avait-il expliqué, est un espace d’échanges pour les acteurs et professionnels du sport. C’est une contribution du comité syndical de la DNSEP à la promotion et au développement du sport au Mali. Tous les acteurs du sport, pratiquants, dirigeants, supporters, équipementiers, sponsors, ont leur place au SASMA». «Nous remercions d’avance les partenaires qui ont accepté de nous accompagner, à commencer par notre département de tutelle et le ministre Housseïni Amion Guindo, le président de l’Assemblée nationale, l’Honorable Issiaka Sidibé, parrain de cette 3è édition, le Comité national olympique et sportif, Habib Sissoko, PMU-Mali et toutes les autres bonnes volontés», conclura Aliou Souleymane en indiquant que le budget du salon s’élève cette année à 54 millions de F cfa. Cette année, une cinquantaine de stands ont été mis à la disposition des participants au salon. Pour les fédérations sportives, le prix des stands est fixé à 30.000F cfa, contre 50.000F cfa pour les équipementiers.
S. B. TOUNKARA

 

 

 

Source: essor

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