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Crise de jalousie, suivie de divorce : Quand un toubib se trouve accusé à tort !

Depuis un certain temps, la mort dans l’âme, un individu ‘’BT’’ voulant attribuer sa propre irresponsabilité vis-à-vis de sa femme, cherche à jeter de l’opprobre sur un éminent médecin-professeur, responsable d’une grande structure clé de la santé publique au Mali. Qu’il accuse d’entretenir des relations intimes avec son ex-épouse. Alors que lui-même a été chassé par les populations d’Ansongo où il était médecin-chef pour des pratiques contraires au serment d’Hippocrate. Son extrême jalousie ayant eu raison de son mariage, il s’est fixé comme objectif de ternir l’image de son ancien patron.

 

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B .T, médecin en service à Gao, ex-mari de la secrétaire particulière de S.S, accuse ce dernier d’être à la base de sa rupture avec sa femme. Aussi, dit-il, il aurait des preuves de leurs relations intimes. Excédée par les accusations de son mari qui ont fini par faire le tour du service où elle travaille et les crises de jalousie injustifiées de ce dernier, elle a fini par quitter le domicile conjugal pour un temps. Le temps que les choses s’arrangent afin que cela n’ait pas d’incidence sur l’éducation de leurs deux enfants. Cela n’a rien enlevé aux crises de jalousie de son mari qui, en a profité pour venir faire un constat d’huissier pour « abandon de domicile conjugal ». Avant de porter plainte  contre elle et S.S pour « relation extra-conjugale et abandon de domicile conjugal », malgré les conciliations  de ses parents et amis, qui ont tous tenté de faire revenir l’homme à la raison, lui demandant de réunir les preuves avant de porter de telles accusations.

Comment est arrivée cette histoire ?

Pour faire éclater la vérité dans cette histoire, nous avons ouvert une enquête à travers laquelle, nous avons rencontré les trois personnes concernées dont nous tairons les noms pour raison de préservation de la vie privée et ne pas exposer leurs enfants dans une affaire dont ils sont innocents. Les concernés ont tous accepté de donner leur version des faits.

La version du plaignant !

Selon lui, tout est parti du fait qu’il y a eu un changement  dans le comportement de sa femme qui rentrait tard. Mieux dit-il, elle a commencé à porter des bijoux et des habits que son salaire ne peut lui procurer. En plus, elle a acheté une voiture dont la valeur serait au-dessus de ses moyens. Une voiture que S.S lui a achetée, assure-t-il.

Selon lui, les deux personnes s’envoyaient des SMS où ils se donnaient des rendez-vous pour se retrouver. Voici en somme, les preuves d’adultère que B.T dit avoir contre sa femme.

Excédé par  la jalousie, il  portera plainte devant le TPI de la Commune IV contre elle et S.S pour « adultère et abandon de domicile conjugal ».

Selon lui, aucune suite n’a été donnée à sa plainte et pendant ce temps, sa femme a porté plainte contre lui pour séparation de corps de six mois. Cela lui a été accordé par le juge qui, non seulement lui a accordé cela mais aussi la garde de leurs deux enfants.

Les indexés battent en brèche  les accusations

Rencontrées à cet effet, les deux personnes accusées d’entretenir des relations intimes ont décidé de mettre fin à cette rumeur. Mieux, elles ont décidé de sortir de leur silence pour apporter des précisions, preuves à l’appui. Avant de battre en brèche toutes les accusations de celui qu’ils traitent de « malade ».

S.S assure : « toutes les accusations portées à mon endroit par B.T sont une manière pour lui de nuire à ma réputation car, il m’accuse sans preuves. Mieux, il a chargé certains travailleurs de  ma structure de me surveiller contre de l’argent. Mais ceux-ci n’ont rien trouvé. Aussi, le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de la Commune IV et le Procureur près la Cour d’Appel de Bamako ont tous diligenté des enquêtes sur moi sur la question. Mais ceux-ci n’ont rien trouvé. En plus, des policiers en civil ont été mis à mes trousses pour me traquer et suivre tous mes mouvements, faits et gestes au bureau comme à l’extérieur. Mais cela n’a rien donné. ».

Malgré tout, explique S. S,  l’homme n’a pas abandonné. Car son intention est de nuire à sa réputation.

« Quand sa grande sœur  lui a acheté une voiture, il m’a accusé d’en être le donateur, alors qu’il n’en est  rien », explique S. S. Qui poursuit que face à cette situation, il a voulu mettre fin à la collaboration entre lui et l’épouse de B.T. Mais, la maman de BT est venue le supplier. Avant d’ajouter qu’elle n’a jamais douté de la moralité de sa belle-fille.

La femme pour sa part explique qu’elle a connu B. T en 1996 , avec qui elle s’est mariée en 2001. Un mariage dont sont issus deux enfants.

A l’en croire, de retour de Belgique où il était en formation, B. T a demandé une mutation pour quitter Bamako sans l’informer.

Ainsi, il a été affecté à Markala. Pour  qu’il vienne dit-elle, c’était tout un problème.

« Chaque fois que je demandais à le rejoindre à son poste à Markala, il refusait. Il a fallu que j’en parle à certains de ses amis qui sont à Ségou pour qu’il change d’avis.il pouvait faire plus d’un mois sans venir. Il a commencé à ne plus envoyer le prix de condiments. Chaque fois que je lui en parlais, il partait à Ségou m’envoyer 10.000F. », Explique-t-elle.

Avant de poursuivre que « chaque fois qu’il venait, c’était des disputes. Et je devrais lui faire chaque fois l’inventaire de mes habits, de mes bijoux, tout ce que j’achetais avec mon salaire. ».

La première fois, il est parti voir un avocat pour demander le divorce. Ce dernier  l’a déconseillé à cause des enfants. Ainsi, il a voulu changer de régime car nous avions signé de la monogamie.

« A cause des rumeurs qu’il rependait à travers la ville, mon patron est rentré dans mon bureau pour me dire qu’il va l’enfermer car il raconte  que nous sortons ensemble. Ses collègues ont essayé de le faire revenir à la raison, mais rien n’y fit. S. S a voulu me mettre à la porte à cause de ces propos diffamatoires. C’est ma belle-mère qui est venue le supplier car selon elle, l’objectif de son fils est que je perde mon travail », explique-t-elle.

Avant de poursuivre : « Le 29 janvier 2013, j’ai amené deux agendas de notre service aux enfants. Et cela n’a pas été bien accueilli par  mon ex-mari. Ce fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase  car, il m’a obligé de prendre mes affaires pour retourner dans ma famille.Pendant que ses proches étaient en négociation avec mes parents, il est parti déposer sa plainte contre moi pour adultère. D’abord, il a amené mes sous-vêtements au tribunal que lui-même m’avait acheté en Belgique pour aller dire que c’est S.S qui me les a achetés. C’en était trop, donc j’ai demandé une séparation de corps et la garde des enfants. Ce que j’ai obtenu. Le tribunal lui a intimé de payer chaque mois une pension alimentaire pour les enfants qu’il n’a toujours pas daigné respecter. Aussi, les frais de scolarité des enfants et de loyer de notre maison qu’il ne paye plus car je me débrouille avec mon salaire pour assurer les frais de location de la maison et de scolarité des enfants. »

La séparation de corps a pris fin en fin janvier, explique-t-elle. Et d’ajouter que pendant ce temps, il est allé écrire dans un journal de la place en racontant des mensonges. Et c’est à cause de tout cela, qu’elle a demandé le divorce.

Pourtant, B.T lui-même n’est pas un bon exemple. Médecin-chef d’Ansongo, il a été chassé par les populations à cause de certaines pratiques peu orthodoxes qu’il faisait sur les femmes.

Même chose à Markala où il laisse derrière lui une très mauvaise réputation chez les matrones, sages-femmes et infirmières.

Seulement, en agissant ainsi, sans le savoir peut-être,  il expose ses enfants car lui-même dit avoir accepté le divorce. Mais pourquoi  continue-t-il à roder sur le lieu de travail de son ex-épouse ?

Georges Diarra

Source: Tjikan

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