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Crash d’un avion d’Air Algérie au Mali : L’expertise des pilotes en débat

Dans un communiqué publié lundi, le principal syndicat des pilotes espagnols a relevé que l’équipage aux commandex de l’avion qui s’est écrasé en juillet 2014 dans le nord du Mali tuant 116 personnes, n’était pas professionnel.

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« Les pilotes n’avaient jamais été formés pour affronter de telles situations ». Telle est la remarque formulée par le syndicat « Sepla » dans un communiqué publié ce lundi en rapport avec l’accident d’avion survenu au Mali il y a quelques mois et qui avait fait 116 morts.

Le syndicat a soutenu que d’autres accidents aériens avaient déjà été causés par ce type d’ennuis mécaniques, notamment lors du vol Rio-Paris d’Air France qui s’était abimé dans l’atlantique en juin 2009 avec 229 passagers à bord.

Ariel Shocron, le chef du département technique du syndicat s’est expliqué. « Nous n’apprenons pas de nos erreurs », a-t-il dit en faisant allusion aux séances de formations complémentaires qui n’ont pas été mises en œuvre avant le vol par Swiftair, conformément aux recommandations de l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

A contrario, « le pilote et le copilote étaient très expérimentés, et avaient plus de 16000 heures de vol sur cet aéronef », a-t-il poursuivi. Mais, « nous avons besoin d’avantage d’entrainement et de meilleure qualité », a ajouté M. Shocron.

L’avion d’Air Algérie, un Mc Donnell Douglas MD83 avec à son bord 110 passagers et 6 membres d’équipage, reliait Ouagadougou à Alger. L’accident, a-t-on signalé, a été provoqué par la « non activation » du système anti givre par l’équipage, suivie de l’absence de réaction des pilotes pour une sortie victorieuse d’une situation de décrochage.

Par ailleurs, un rapport du bureau d’enquêtes et d’analyses Français par la sécurité de l’aviation civile publié en Avril dernier, a indiqué que ce crash était inévitable, dès lors qu’il y a eu obstruction des capteurs de pression des moteurs en raison du givre. Ce qui a conduit à une diminution nette de la poussée des moteurs, puis de la vitesse de l’avion.

Selon ledit rapport, l’équipage n’aurait pas détecté cette diminution de vitesse jusqu’au décrochage, puis n’a pas été en mesure de le rattraper.

Source : africtelegraph

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