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COVID-19 : la vente de masques, un business lucratif

Avec la crise sanitaire due à la pandémie du COVID-19, un vrai business lucratif à vu le jour à Bamako, en l’occurrence, la vente de certains kits de protection tels que le gel hydroalcoolique, le gant et le masque. De ce business, le masque occupe une place de choix. De couleurs différentes, il fait le bonheur des jeunes vendeurs en ce moment. Impossible de parcourir les grandes artères de la ville aujourd’hui sans rencontrer des vendeurs de masques. Ils occupent les abords des routes, près des feux tricolores, aux différents arrêts SOTRAMA. Il s’agit d’un réel business qui s’est développé autour de l’activité.

Djakaridia Konaté, vendeur de masques, nous parle de cette nouvelle ferveur autour de l’objet : « en plus des masques, je vends des lunettes et bien d’autres kits. Je vends toujours des cache-nez faisant objets d’une forte sollicitation par les motocyclistes se protégeant de la poussière. Mais depuis quelques semaines nous avons ressentis une ruée vers le produit. Aujourd’hui utilisés comme l’un des moyens de protection contre le coronavirus, les cache-nez se vendent comme des petits pains. Avant la pandémie du COVID-19, je vendais cet article à 200 francs CFA. Mais actuellement avec la forte demande, les prix oscillent entre 400 et 500FCFA, ». Confie le vendeur.

Ces derniers temps, nous avons différents types de cache-nez, soit en couleur unique, multicolore confectionnés à l’aide de tissu produit par des artisans de la place dans le but de combler le manque. Un autre vendeur ambulant de masques qui se faufile entre les véhicules parle d’une activité prospère en ce moment.

« Je vendais toutes sortes d’articles au bord de la route mais actuellement avec la pandémie du COVID-19, je me suis lancé dans la vente des cache-nez. Comme vous pouvez le constater, il y a plusieurs types de cache-nez. Ceux qui sont de couleur noire sont industriels et sont vendus à 300 francs CFA. Ceux en pagnes ou en percale sont cédés à 500 francs CFA l’unité. Ces petits commerces me permettent de faire de bons chiffres d’affaires pendant la journée. Mais je suis conscient que ce marché est dû à la pandémie du COVID-19. Même si je m’en sors bien financièrement pour le moment, je prie Dieu le Tout Puissant, pour que cela soit un mauvais souvenir pour les Maliens le plutôt possible ». Conclu notre interlocuteur.

Adam DIALLO

Source: Bamakonews

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