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Covid-19 et Turban : Style vestimentaire au profit de la santé !

De nombreux pays ont rendus le port des masques obligatoires, et partout sur Internet des tutoriels pour confectionner son propre masque a longtemps fait fureur. Et nous avons, le turban que l’on peut classer dans la catégorie des masques fait maison. Dans ses localités ou le port du turban fait partie du quotidien, nous notons également une large différence du taux de contamination.  Coup de chance ? Ou bonne astuce ?

Dans certaines localités du Mali, ou dans le septentrion malien, un style vestimentaire commun fait partie des gestes préconisé par les autorités sanitaires : le port du turban ! un truc banal mais qui laisse des interrogations à l’air. En effet se couvrir la bouche et le nez est l’un des gestes barrières et mesures sanitaire le plus recommander. Avec la flambée des prix de masques, d’innombrables personnes se dirigent vers les moyens du bord. Le made-in local a connu un rehaussement exhaustif. Des mouchoirs en passant par des bouts de tissus. Chacun a appris à faire un masque maison pour se protéger et protéger les autres.

Pour rappel, le turban, est une coiffure d’origine orientale, portée par les hommes et formée d’une longue bande d’étoffe (laine, coton, soie) enroulée autour d’une calotte de drap, un style vestimentaire et symbolique.  Ce tissu a une longue et riche histoire, que ce soit culturelle ou religieuses. Au Mali, ce sont les communautés du Nord (Maures, Touaregs, Sonrhaï, Peuls, Bella, etc.) qui portent généralement le turban.

Sa longueur équivaut à deux fois la taille de celui qui le porte, sa largeur équivaut à deux fois la taille de la poitrine de l’enturbanné (celui qui le porte). Bien avant le Covid-19, le turban était utilisé comme accessoire de protection contre les évènements surnaturel. Par exemple, les populations du Nord du Mali l’utilisent comme moyen de protection pour se couvrir le visage dans les circonstances bien précises, le froid, les tempêtes de sable, le soleil ou la chaleur. Toute chose qui renvoie à la santé. Et avec cette pandémie, les habitudes n’ont pas changé. Même si les spécialistes ne nous confirment pas l’efficacité du port du turban, ils se penchent le plus sur les cas de contaminations les statiques peuvent nous faire réfléchir.  A Gao, et Kidal uniquement une dizaine de cas positive.

Ce qui n’est pas aussi alarmant que les cas dans la capitale. A la date du 27 avril, Tombouctou, Ménaka, et Taoudéni n’ont connu aucun cas de coronavirus. Quant à la Mauritanie, ce pays ne dépasse pas une dizaine de cas. Si les cas confirmés sont nettement plus en baisse que ceux d’une seule commune de Bamako. L’on peut également prendre en compte, l’effet c’est mieux que rien. Les uns et les autres « porteur de turban » arrivent à tousser, éternuer dans ce tissu, elle n’est pas n’ont plus jeté dans la nature donc d’une autre manière pour eux de se protéger.

Assitan Siga FADIGA

Source: Bamakonews

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