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Covid-19 : ces variants qui se propagent

Avant de faire le tour d’horizon, commençons au Sénégal voisin avec les quatre variants de covid-19 qui circulent actuellement dans ce pays. Ce qui signifie que les autorités maliennes doivent doivent redoubler de vigilance au niveaux des postes frontières et des aéroports, avec en arrière plan, l’implication des populations pour une lutte efficace contre la propagation du virus.

 

Au Sénégal, l’institut Pasteur a identifié le variant Alpha dit britannique, le Béta de l’Afrique du Sud, le Delta détecté en Inde, mais aussi une souche mutante en provenance du Nigéria. Les autorités sanitaires qui notent un certain relâchement au sein des populations appellent au respect des mesures barrières et à la vaccination. Pour l’heure, 500 000 personnes ont été vaccinées à travers le pays qui compte plus de 16 millions d’habitants.

Toujours dans la lutte contre la Covid-19, les autorités ambitionnent de se lancer dans la production du vaccin à horizon 2022. Au Mali, le variant Nigérian une mutation de celui anglais annoncé le 4 juin par des chercheurs maliens qui a été détecté sur un passager en provenance du Nigéria a soulevé de nouvelles  inquiétudes. Les chercheurs et les professionnels de santé ont lancé un appel à la vigilance et appelé au respect des mesures barrières.

En avril dernier quand le Mali avait atteint le seuil des 400 cas par jour, le Dr Moussa Sanogo, professeur associé à la faculté de médecine expliquait que l’efficacité des actions menées dans la lutte contre le coronavirus dépendra d’une bonne analyse de la situation de crise. Il ajoutait qu’il n’est pas à exclure la « survenue de variants importés car les échanges se poursuivent entre notre pays et d’autres ». « Plus de 4.000 variants du SARS-CoV-2 ont été identifiés à travers le monde » selon les services de santé britannique, leurs apparitions sont tout sauf une surprise. Ils expliquent que c’est un processus naturel puisque le virus acquiert des mutations au fil du temps, pour assurer sa survie.

À ce stade, quatre variants sont considérés par l’OMS comme “préoccupants“, ceux qui ont d’abord été détectés en Angleterre, en Afrique du Sud puis au Brésil (deux variants y ont été observés dont le P1 classé préoccupant). Plus récemment, en octobre 2020, un quatrième variant apparu en Inde a fait l’objet d’une attention particulière. Ce pays de 1,3 milliard d’habitants a connu une explosion de cas est inscrit sur liste rouge de certains pays. Le variant indien est désormais considéré comme “préoccupant” par l’Organisation mondiale de la Santé. Après avoir qualifié la totalité du variant indien B.1.617 comme « préoccupant », l’OMS (Organisation mondiale de la santé) est revenue sur son avis début juin pour ne considérer qu’une seule sous-lignée du variant, le B.1.617.2, comme particulièrement « à risque pour le public ».

Selon une étude publiée le 10 mars dans la revue médicale BMJ (British Medical Journal), le variant anglais est non seulement plus contagieux mais aussi 64% plus mortel que le coronavirus classique. Pour 1.000 cas détectés, le variant anglais provoque 4,1 morts, contre 2,5 pour le coronavirus classique, concluent les auteurs de ces travaux. S’il n’est pas plus mortel que le SARS-COV-2, il est 1,5 fois plus contagieux selon des experts sud-africains. Baptisée 501Y.V2, cette mutation “est 50% plus transmissible“, mais “rien n’indique que le nouveau variant est plus sévère“, a déclaré le Pr Salim Abdool Karim, épidémiologiste et coprésident du comité scientifique au ministère de la Santé sud-africain.

Deux variants brésiliens originaires d’Amazonie, le P1 alias Gamma sont aussi classés “préoccupants” par l’Organisation mondiale de la santé.

Source : Journal du Mali

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