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Coupe des Confédérations : L’ALLEMAGNE FAIT PARLER SON REALISME

Les Chiliens s’étaient déjà fait une belle frayeur en demi-finale face au Portugal, en étant à deux doigts de perdre un match qu’ils méritaient pourtant de gagner.

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L’histoire s’est répétée en finale face à l’Allemagne mais cette fois-ci, l’issue fut bien différente et la «Roja» (surnom de la sélection chilienne, ndlr) s’est heurtée au réalisme froid des joueurs de la «Mannschaft». Le Chili a pourtant entamé la partie sur un rythme effréné, étouffant complètement les Allemands grâce à un pressing agressif. Les protégés du sélectionneur Pizzi auraient même pu-ou plutôt dû-ouvrir le score sur plusieurs grosses occasions d’Arturo Vidal ou d’Alexis Sanchez. Mais le vainqueur des deux dernières Copa, se fera punir à la 20e minute sur un but de Lars Stindl, son troisième dans la compétition, consécutif à une grosse erreur du défenseur Marcelo Diaz. Après cette ouverture du score contre le cours du jeu, les hommes de Juan Antonio Pizzi n’ont jamais vraiment réussi à renverser la vapeur. Et même si la défense allemande a souvent été sur le point de plier dans les quinze dernières minutes du match, les Chiliens se sont montrés bien trop maladroits devant le but. Malgré la jeunesse de son effectif, on serait presque tenté de dire que la «Mannschaft» a terminé la partie à l’expérience, en jouant en contre sans s’affoler, pour tout de même s’offrir trois ou quatre des occasions les plus nettes de la rencontre. Après trois participations, l’Allemagne remporte, ainsi, la première coupe des Confédérations de son histoire. Une compétition qui aura permis de révéler au monde des talents comme Timo Werner, Leon Goretza ou encore Joshua Kimmich, tous les trois âgés de seulement 22 ans et pourtant grands artisans de cette victoire de la Mannschaft. Cerise sur le gâteau, les Allemands ont remporté les trophées de meilleur buteur et de meilleur joueur du tournoi décernés, respectivement à Timo Weiner et Julian Draxler (le trophée de meilleur gardien est revenu au Chilien Bravo). Le sélectionneur Joachim Löw a décidé de se rendre en Russie sans ses stars préférant laisser Manuel Neuer, Jérôme Boateng, Matt Hummels, Toni Kroos ou encore Thomas Müller au repos. Mais malgré l’absence des cadors, l’Allemagne a montré qu’elle a encore de beaux jours devant elle et qu’il faudra compter sur elle pour sa propre succession à la prochaine Coupe du monde.

 

Source: essor

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