Le Soudan a connu cette année deux événements de ce type, l’un en septembre qui a échoué et le dernier dans lequel le général Abdel Fattah Burhan a dissous la branche civile d’un gouvernement de transition et a pris le pouvoir.
En Guinée, le président Condé a été chassé par l’armée en septembre et, au Mali voisin, l’armée est intervenue à deux reprises en moins d’un an, la dernière fois en mai.
Au Niger, un coup d’État a été déjoué en mars, quelques jours seulement avant l’inauguration présidentielle.
Les interventions militaires sont-elles donc plus fréquentes sur le continent ?
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L’une des définitions utilisées est celle d’une tentative illégale et manifeste de l’armée (ou d’autres responsables civils) de renverser les dirigeants en place.
Une étude menée par deux chercheurs américains, Jonathan Powell et Clayton Thyne, identifie plus de 200 tentatives de ce type en Afrique depuis la fin des années 1950.
Environ la moitié d’entre elles ont réussi, c’est-à-dire qu’elles ont duré plus de sept jours.
Le Burkina Faso, en Afrique de l’Ouest, connait le plus grand nombre de tentatives réussies, avec sept et un seul échec.
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