Depuis le coup d’État au Niger du 26 juillet, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani est une nouvelle fois pris entre le marteau et l’enclume. D’un côté ses pairs de la Cedeao, dont la Mauritanie n’est pas membre, sollicitent son appui au blocus économique décidé le 30 juillet, et à une éventuelle intervention militaire. De l’autre, les putschistes, qui rejettent toute ingérence étrangère, en appellent à la solidarité sahélienne. Mais là encore, le président mauritanien refuse de s’immiscer dans les crises extérieures.
Il a donc fait le choix de rester publiquement en retrait – il est d’ailleurs parti dès le 27 juillet en Chine pour assister aux Jeux mondiaux universitaires – tout en s’entretenant régulièrement au téléphone avec Mohamed Bazoum et son prédécesseur Mahamadou Issoufou, ou encore avec Emmanuel Macron.
Ami de Mohamed Bazoum
jeuneafrique