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Côte d’Ivoire : sugar daddy ou sugar baby, nouveau phénomène de prostitution des jeunes

De nombreux jeunes ivoirien.nes offrent leur corps à des hommes ou femmes fortuné.es plus âgé.es contre de l’argent ou d’objets de valeur. Ce type de prostitution, qualifiée de « sugar daddy » ou « sugar baby », bat son plein en Côte d’Ivoire.

 

En général, les sugar daddies (papas gâteaux) sont des hommes opulents, avec un âge avancé. Ils veulent se sentir au top en compagnie d’une sugar baby (fille plus jeune). Ils sont d’ailleurs prêts à offrir des cadeaux luxueux ou encore des voyages chics à leur compagne, contre des faveurs sexuelles. Cette forme de prostitution gagne du terrain en Côte d’Ivoire. Elle concerne surtout les jeunes filles issues de milieux modestes.

Manque de moyen

Durant plusieurs mois, Aïda (le prénom a été modifié), 20 ans, a entretenu une relation avec Zadi, un riche cinquantenaire. « Dans mon cas, c’est le manque de moyen de mes parents », justifie l’étudiante. Aïda a rencontré son sugar daddy alors qu’elle était en classe de terminale.

A l’époque, son père, qui assurait sa scolarité, était tombé gravement malade. Elle n’arrivait plus à solder sa scolarité. Elle confie avoir séduit Zadi, qui n’a pas résisté à son charme.  « Lorsqu’il a appris que j’étais en retard sur ma scolarité, il a décidé de me venir en aide en payant tous mes frais de scolarité. Il assurait mon argent de poche et avait payé les frais de santé de mon papa. Je peux dire qu’il a joué le rôle du père pour moi. En retour, je lui offrais du sexe », rappelle Aïda. 

Donnant-donnant

Au bout de quelques temps, l’étudiante était sexuellement épuisée. Elle savait que la relation était sans avenir puisque son partenaire était marié et père de deux enfants. Mais, Aïda n’avait pas le choix : elle n’avait autre chose à offrir que son corps en contrepartie des biens et liquidités qu’elle recevait.

Entre les sugar daddies et travailler dur pour s’en sortir, de nombreuses jeunes en situation difficile optent pour le premier. Certaines s’y livrent par complexe ou par amour du gain facile. Le « deal » reste toujours le même : « donnant-donnant », comme le souligne Aïda.

Toutefois, le phénomène ne concerne pas que les hommes. De plus en plus, de sugar momies (mamans gâteaux) entrent dans la danse. Elles sortent avec des jeunes garçons sugar boys ou gigolo, en échange d’argent. Cette prostitution qui ne dit pas son nom a le vent en poupe en Côte d’Ivoire.

Source : Benbere

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