La Côte d’Ivoire a renoué avec le cycle infernal des attaques depuis un certain moment.
Après l’attaque terroriste de Grand-Bassam du 13 mars dernier qui a ébranlé tout le pays, c’est au tour de la très poreuse frontière ivoiro-libérienne de subir les caprices des assaillants. C’est la ville de Tabou (sud-ouest du pays) qui a été ciblée. Mais le calme est revenu dans cette localité, apprend-on de Fraternité Matin.
La Côte d’Ivoire éprouvée une fois de plus.
La Côte d’Ivoire se voit contrainte de renforcer son dispositif de sécurité pour se mettre à l’abri de toute action subversive. À Tabou, des inconnus ont fait résonner des tirs nourris le mercredi 30 mars 2016. C’est plus précisément Néro-Village qui était visé. Il a fallu l’intervention assez prompte des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) pour repousser cette énième tentative de déstabilisation de cette zone frontalière avec le Libéria.
Après le raid lancé par les soldats ivoiriens, le gouvernement est désormais conscient qu’il ne faut pas lésiner sur les moyens pour sécuriser cette région au risque de voir répéter ce genre d’évènements. C’est pourquoi l’État de Côte d’Ivoire a dépêché le Groupement tactique interarmées 2 et le Bataillon de sécurisation de l’ouest (Bso) pour veiller au grain.
Source: Afrique sur7