Dans ce communiqué, les Nations Unies ont fait part de leur inquiétude face à la croisade du monde contre le coronavirus alors que certaines zones en conflits comme le notre, le Mali est obligé de jouer sur deux fronts. « Le virus n’épargne aucune nationalité, communauté ou religion. Il attaque tout le monde sur son passage, implacablement », a indiqué le Secrétaire général de l’ONU.
Malgré la menace pandémique au Covid19, les conflits armés continuent et « rage dans le monde », a déploré le Guterres. Car, il est clair que dans ces conflits rappelle le secrétaire général de l’ONU, les personnes les plus vulnérables sont les femmes et les enfants, les personnes en situation de handicap, les personnes marginalisées et déplacées. Ces dernières courent également le plus grand risque de subir des pertes dévastatrices à cause du COVID-19.
« N’oublions pas que dans les pays ravagés par la guerre, les systèmes de santé se sont effondrés », interpelle les Nations Unies.
Dans ces zones les professionnels de santé sont déjà peu nombreux et même ont souvent été pris pour cibles. Les réfugiés et toutes les personnes déplacées par des conflits violents sont doublement vulnérables, affirme le patron de l’ONU dans un communiqué. Pour lui, la furie avec laquelle s’abat le virus devrait réveiller la folie des belligérants. « J’appelle aujourd’hui à un cessez-le-feu immédiat, partout dans le monde », a-t-il intimé l’ordre, en ajoutant que : « l’heure est venue de laisser les conflits armés derrière nous pour concentrer nos efforts sur le véritable combat de nos vies ».
Guterres, demande aux acteurs de différents conflits de « renoncer aux hostilités » et surtout « laissez de côté la méfiance et l’animosité ». « Posez les armes, faites taire les canons, mettez fin aux frappes aériennes », a-t-il lancé l’appel pour permettre d’établir des couloirs d’aide humanitaire qui sauveront des vies.
L’ONU pense que c’est l’occasion de « reprendre le dialogue et donner une chance à la diplomatie ». « Mettons un terme au fléau de la guerre et luttons contre la maladie qui ravage notre monde. Cela commence par l’arrêt des combats. Partout. Tout de suite. C’est ce dont nous tous, membres de la famille humaine, avons besoin. Aujourd’hui plus que jamais », a indiqué le Secrétaire général de l’ONU.
Komi