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COOPERATION MALI-NIGER-TCHAD : Un accord pour traquer les criminels

Le Mali, le Tchad et le Niger ont signé un accord de lutte contre la criminalité transfrontalière. Vendredi dernier, les ministres de la Justice de ces trois pays ont réaffirmé la nécessité de cet accord.

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Selon Christian Idriss Diassana directeur des affaires judicaires, la coopération judiciaire entre le Mali, le Tchad et le Niger permettra aux trois pays de poursuivre, juger et condamner  les criminels même au-delà de leurs frontières.

« Le Mali, le Tchad et le Niger ont signé un accord tripartite de coopération judiciaire afin de faciliter les commissions rogatoires de poursuites pénales entre les trois pays contre les terroristes et les trafiquants de drogues, d’armes et de migrants au delà des frontières », a dit Marou Amadou, ministre de la justice au Niger.

A l’en croire, plusieurs criminels échappent à la justice pour défaut de preuves, car le crime est commis dans un Etat et le criminel étant jugé dans un autre et étant d’une autre nationalité. Cette coopération judicaire, selon lui, facilitera le transfert des dossiers, des preuves. En, outre, elle permettra aux acteurs de la justice de gagner plus de temps et de pouvoir conserver les preuves.

« Apres avoir mis ensemble nos forces armées, face au terrorisme, c’est très logique que nous renforcions cet accord judicaire pour renforcer nos acteurs judicaires contre la criminalité transfrontalière et le terrorisme», a dit le ministre de la Justice Tchad Ahmad Mahamad Hassane.

A leurs dires, le mandat de recherche ne passera plus par la diplomatie. Un procureur malien saisit directement son homologue tchadien ou nigérien pour toute information ou enquête judiciaire.

Me Mamadou Ismaël Konaté ministre de la Justice Mali a dit que dans le passé, pour traquer un criminel au-delà des frontières, cela prenait plus de temps. La procédure était longue et des preuves  pouvaient disparaître.

A ses dires, cet accord judicaire est une opportunité à saisir. Il a exhorté les techniciens de la chaîne pénale à présenter un outil synthétique et synthétisé des répressions légales aux actes criminels communs entre les pays signataires.

Le ministre a aussi confirmé la prochaine adhésion du Burkina Faso à l’accord de Coopération judicaire et probablement celui de l’Algérie.

.Koureichy Cissé

(Stagiaire)

 

Source: lesechos

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