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Contrôle de la qualité : LES STRUCTURES RENFORCENT LEURS CAPACITÉS

Dans le souci de renforcer les capacités des pays sur les bonnes pratiques de production des aliments enrichis, l’Agence malienne de normalisation et de la promotion de la qualité (AMANORM) a organisé une séance de formation au profit des inspecteurs et contrôleurs de qualité à l’utilisation des iChecks Chroma et Iron, des procédures de contrôle, des normes et de la réglementation en vigueur en matière d’enrichissement des huiles et des farines de céréales au Mali.

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Cette session visait à former et sensibiliser tous les acteurs clés impliqués dans le contrôle et l’inspection des aliments enrichis sur les techniques et l’importance du contrôle des aliments enrichis en fer et en vitamine A. La formation de deux jours va permettre d’intégrer le contrôle de la qualité des aliments enrichis dans leur plan global et de surveillance des marchés des aliments. « Au Mali, la malnutrition sous toutes ses formes est un véritable problème de santé », a souligné le directeur général de l’AMANORM Yaya Niafo. Selon lui, la carence en micronutriments est la forme cachée de la malnutrition. Elle affecte particulièrement les groupes vulnérables avec de graves conséquences. C’est pour cela que le gouvernement, en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers, a opté pour l’enrichissement des aliments tels que le sel, l’huile végétale raffinée et la farine de blé. Yaya Niafo fera ensuite remarquer qu’il est important de faire en sorte que des exigences déjà inscrites dans les normes soient comprises et vérifiées. Il a expliqué qu’il est nécessaire pour cela d’outiller les structures de contrôle afin de faire face aux contrôles de dosage de micronutriments au niveau des aliments. Le directeur adjoint de Helen Keller International (HKI) a précisé que c’est dans le cadre de la mise en œuvre du projet Forty West Africa, financé par l’USAID, que HKI a acquis des kits (12 iChecks) de dosage rapide et quantitatif de la vitamine A dans les huiles raffinées enrichies et du fer dans la farine des céréales pour 10 des 15 pays de la CEDEAO, dont le Mali. Il est convaincu que la formation des structures de contrôle de qualité pour l’utilisation de ces kits va favoriser une intégration du contrôle de qualité et de surveillance des marchés. D’après le conseiller technique au ministère du Développement industriel, Mahamadou Moussa Maïga, cette formation constitue l’aboutissement d’un travail entrepris depuis 2006 par HKI et les partenaires techniques et financiers pour le renforcement de la capacité des structures nationales qui assurent le contrôle des aliments enrichis. Pour M. Maïga, la formation va permettre une meilleure connaissance des textes normatifs et règlementaires en vigueur et portant sur l’enrichissement de la farine de blé et d’huile et leur importance.

F. NAPHO

Source : L’Essor

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