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Construction de la paix et de la sécurité: le livre blanc de la société civile en 2018

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet SIPRI-CONASCIPAL intitulé : « Construire une paix durable au Mali, contributions de la société civile aux politiques de sécurité des populations », la Commission de production du Livre Blanc de la société civile pour la paix et la sécurité au Mali, à l’issue de sa plénière, a animé, samedi dernier, au Grand Hôtel, une conférence de presse dont l’objet était de partager, avec l’opinion publique via les médias, l’évolution de ses travaux.

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La conférence était animée par le Dr Mariam Djibrilla MAIGA, directrice exécutive de la Coalition nationale de la société civile pour la paix et la lutte contre la prolifération des armes légères (CONASCIPAL) et Bréhima Ely DICKO, coordinateur scientifique du projet.
Selon la directrice exécutive de la CONASCIPAL, dans le cadre de la mise en œuvre du projet SIPRI-CONASCIPAL intitulé : «Construire une paix durable au Mali, contributions de la société civile aux politiques de sécurité des populations», une commission a été mise en place au niveau national, le 4 mars 2017 pour la production du Livre Blanc de la société civile pour la paix et la sécurité au Mali.
Aussi, a-t-elle précisé, après six mois de recherches dans les dix régions du Mali et à travers 36 communes, la CONASCIPAL et SIPRI (Institut international de recherche pour la paix de Stockholm) ont produit une note scientifique sur les perceptions, les attentes, les préoccupations et les priorités des populations en matière de sécurité au niveau local.
En effet, ces résultats ont été mis à la disposition de la commission qui a identifié des axes devant être approfondis par une recherche qualitative des universitaires, indique le Dr Mariam Djibrilla MAIGA.
Par ailleurs, a-t-elle fait savoir, la Commission vient de tenir, dans la même salle, une plénière de capitalisation suite à laquelle elle a procédé au lancement de la deuxième phase de ces travaux, notamment la recherche d’approfondissement menée par les universitaires, objet de la présente conférence de presse.
Pour la directrice exécutive de la CONASCIPAL, ce projet, qui a une durée de trois ans (2016-2018) vise à suivre dans la durée l’évolution de la situation sécuritaire au Mali.
À son avis, le projet se singularise de par sa méthodologie et son ambition de réunir l’ensemble des expertises (inclusif) en touchant plus de 2 000 participants au niveau local, notamment des jeunes, des femmes et des notabilités.
En effet, convaincue que la crise que traverse notre pays a des origines régionales, politiques et économiques, il est important de prendre en compte les dimensions sociales et géographiques de chaque zone pour trouver des solutions, à travers les initiatives locales.
Cette étude, conduite par CONASCIPAL, qui sera menée par des universitaires dans 36 communes cibles, permettra de savoir comment les populations gèrent la crise à leur niveau et comprendre leurs besoins spécifiques.
Ainsi, à travers des questionnements axés sur le genre, l’espace, les initiatives locales et l’impact de l’insécurité, les chercheurs auront à recueillir les avis des populations dans les 36 communes, réparties entre les 10 régions et le District de Bamako.
Le recueil des données sera partagé au niveau national par l’ensemble des acteurs. Le document validé, qui prendra le nom de Livre Blanc de la société civile pour la paix et la sécurité au Mali, sera remis officiellement aux autorités maliennes, pour sa mise en œuvre.
Enfin, le Dr Mariam Djiibrilla MAIGA dira que la CONASCIPAL, qui regroupe plusieurs organisations et personnalités de la société civile, fera des plaidoyers auprès des autorités maliennes, des groupes armés et des partenaires techniques et financiers pour la prise en compte des recommandations du Livre Blanc de la société civile pour la paix et la sécurité au Mali, attendu en janvier 2018.
Les 36 communes cibles sont : Commune IV, Commune V, Kayes, Yélimané, Didiéni, Kangaba, Misseni, Fakola, Finkolo, Séribala, Macina, Diabaly, Mopti, Socoura, Youwarou, Koro, Tenenkou Douentza, Hombori, Tombouctou, Ber, Alafia, Aglal, Gothireye, Séréyamou, Wattagouna, Bamba, Gabero, Sonni-Ali ber, Boura, Anchawach, Ménaka Anderamboukane, Tessalit, Aguel’hoc, Araouane

Par Sékou CAMARA

 

Source: info-matin

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