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Consternation à Niafunké : 5 membres d’un cortège de mariage plus la nouvelle mariée retrouvés ligotés et morts égorgés

Le lundi 9 mars dernier, cinq  jeunes de Niafunké à savoir Alhou Ag Baba, Mossa Ag Alassane, Mohamed Ag Ingari, Agaly Ag Alphousseyni et Mohamed Ag Massaya ont quitté tôt le matin, Niafunké sur  trois motos Sanili pour le village de Taborak, dans la Commune  de Tonka. Ils étaient attendus dans l’après-midi avec la nouvelle mariée Sadou Ag  Hamar Issa qu’ils étaient allés chercher. Mais jusqu’à la tombée de la nuit, ils n’étaient pas de retour.
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Des habitants de Taborak joints par téléphone avaient assuré  que le cortège de mariage comprenant six membres dont la nouvelle mariée avait quitté le village le même jour. Mais à Tonka, ils étaient toujours attendus. Dès lors, c’était la panique car, la zone est infestée de bandits armés qui n’hésitent pas à tuer pour le simple plaisir de le faire. Le mois de mars a été particulièrement sanglant. Les villages de Kassoun, Niodougou, Dogo, Sambani ont tous reçu des visites d’hommes armés avec des fortunes diverses, les assaillants en plus d’emporter des biens se donnent souvent la liberté de tuer des innocents.
Les recherches se poursuivaient pour avoir des nouvelles de ces six portés disparus quand le jeudi 12 mars, au quatrième jour de leur disparition, deux voyageurs feront une découverte macabre au pied de la colline de Tin Tara non loin du village d’Echel, toujours dans la Commune de Tonka. Les six membres du cortège étaient non seulement ligotés, mais aussi égorgés. Leurs trois motos avaient été emportées par leurs bourreaux. C’est la consternation à Niafunké.
Qui peuvent-ils être ces bourreaux qui égorgent leurs cibles ? C’est  la question à laquelle nul n’a trouvé de réponse pour le moment. Des civils aux mains nues ne représentent en rien un danger et pourtant ! Jusqu’ici, les braqueurs qui écumaient la zone n’hésitaient pas à ouvrir le feu sur les récalcitrants, mais égorger est un nouveau mode opératoire.
Source: autre presse
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