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Concertation des leaders de la coalition pour l’alternance : «Sans une élection présidentielle crédible, une crise postélectorale est évidente »

Les responsables de la coalition pour l’alternance et le changement ont tenu, le jeudi 19 avril 2018 à la Pyramide du souvenir, une réunion de concertation pour définir les contours de cette vaste alliance. L’occasion a permis aux intervenants d’annoncer une grande manifestation de la coalition au mois de mai prochain à Bamako et de protester contre le manque de crédibilité de l’élection présidentielle   du 29 juillet 2018.

La rencontre a enregistré la présence du leader du PARENA, Tiébilé Dramé, qui avait à ses côtés, la vice-présidente de l’URD, Mme Coulibaly Kadidiatou Samake, le maire de Sikasso, Kalifa Sanogo, l’activiste Etienne Fakaba Sissoko et plusieurs personnalités.

La vice-présidente de l’URD, représentant l’honorable Soumaïla Cissé, s’est réjouie  de la démarche de tenir des espaces d’échanges entre les leaders de la coalition pour l’alternance, avant d’indiquer que l’avenir  est désormais dans les mains des Maliens.

Sur la question d’un éventuel report de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels prévus pour le mois du juillet prochain, elle répondra un niet catégorique. Et de préciser qu’il n’y aura pas de plan « B » à ce sujet. Elle a ajouté que la tenue de cette bataille électorale est une  nécessité pour le pays, avant de marteler que « sans une élection présidentielle crédible en 2018 le chaos d’une crise post-électorale est évident au Mali ». Pour ce faire, la vice-présidente de l’URD, Mme Coulibaly Kadidiatou Samake a invité les autorités à  prendre leur responsabilité pour la bonne tenue de cette présidentielle, pouvant permettre au peuple malien de transformer ses difficultés quotidiennes en une opportunité d’avenir et de garantie de l’alternance.

Pour sa part, le président du PARENA, Tiébilé Dramé, a dénoncé  la passivité des autorités, l’impunité généralisée dans le pays et la corruption qui est, selon lui, « jamais égalée »  durant ce quinquennat du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta. Pour lui, les démarches systémiques et structurelles  de la coalition pour l’alternance sont évidentes, mais dira-t-il, pour qu’il y est  « une vraie alternance en 2018, il ne faut pas des élections bâclées ».

Avant d’ajouter que cette coalition pour l’alternance ne ménagera aucun effort de lutte pour la transparence dans les élections et la bonne gouvernance afin de permettre au peuple malien d’accomplir pleinement ses devoirs et de jouir de ses droits en toute responsabilité.

Enfin, le leader du parti du bélier blanc a annoncé la tenue prochaine d’une grande manifestation de cette coalition, qui se tiendra au début du mois de mai prochain à Bamako. Celle-ci s’attèlera, selon lui, à mener des actions concrètes, non seulement de protestations pour  la  libération de l’ORTM pour tous les Maliens, mais aussi et surtout à mettre un coup d’arrêt à « la gouvernance destructrice » du régime en place, avant de conclure que « seule l’alternance est la solution en 2018 ».

Yacouba COULIBALY (stagiaire)

Mali-Horizon

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