Le ministre Tréta précise que ni lui ni son cabinet ne participent à la préparation des DAO ou au lancement et encore moins à l’attribution des marchés d’engrais. C’ est devant Dieu et les hommes que le ministre Treta l’a dit, la main sur le cœur, pour que les uns et les autres comprennent toute cette cabale savamment montée par un fournisseur et des gens acquis à sa cause. Mais pour quelle fin? Certainement pour simplement nuire. Le Dr Tréta a bien précisé que c’est un GIE qui organise le processus d’approvisionnement en engrais à la CMDT et à l’OHVN.C’est le département qui a pris l’initiative de mener les opérations de contrôle de qualité des engrais, a encore précisé le ministre Tréta dans sa plaidoirie, arguments à l’appui.
Le PDG de la CMDT, Kalifa Sanogo, parlant des analyses, affirme qu’elles ont montré des faiblesses chez tous les fournisseurs. « On affirme que nous avons 475 tonnes d’urée non conformes, alors que au moment de ces analyses, il se trouve que nous n’avions livré aucun gramme d’urée », a-t-il ajouté.
Le PDG ne s’arrête pas là. Il révèle : « Le taux d’engrais non conforme est de 2% » et apporte des précisions sur les laboratoires ayant effectué les analyses. Il s’agit du Centre international pour la fertilisation des sols au Ghana et d’autres encore qui ont pratiqué les analyses. Contrairement à ce que l’on dit, le PDG Sanogo affirme, « il n’ya pas péril sur la filière ». Mais il déplore la trop grande dépendance de notre pays de l’extérieur. « Tant que nous ne produisons pas et ne maitrisons pas nous-mêmes nos engrais, il y aura toujours des problèmes », fait remarquer le premier responsable de la CMDT. Contrairement aux mauvaises langues, il n’y a pas péril sur la campagne et sur la filière.
La correspondance dite du ministre Ivoirien
Dans une correspondance en date du 14 janvier 2014, a-t-on dit, le ministre de l’agriculture de la Côte d’Ivoire disait à son homologue malien que « les engrais non conformes aux normes de qualité sont importés et commercialisés en Côte d’Ivoire et dans la sous région. Les sociétés importatrices sont, pour la plupart, installées en Côte d’Ivoire et au Mali.
Cette information, le ministre Treta la rejette catégoriquement, car non fondée. C’est un montage des manipulateurs sans foi ni loi. Le ministre reste serein face à ces allégations qui sont de nature à nuire. La vérité ne tardera pas à éclater.
Bara De Dara
Source: Notre Printemps