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COMITE PROVISOIRE DE NORMALISATION DU FOOTBALL : L’Etat est–il capable de coincer le Général Baba ?

Le jeudi 16 mars dernier le landerneau continental du foot ball connaissait un bouleversement important, à travers la défaite historique du président sortant Issa Hayatou le camerounais, face au malgache Ahmad Ahmad. Ce qui n’est pas sans conséquence sur le sort du désormais ancien président de la FEMAFOOT Boubacar Baba DIARRA, dont le bureau a été dissout par le bouillant Poulo. La justice va-t-il sévir contre le général de police.

Sidi Diallo femafoot

On sa rappelle, il  y a trois ans aussi, le même ministre des sports a mis de l’ordre dans le domaine du sport équestre, en balayant les barons crocodiles se croyant intouchables en son temps, et qui faisaient la pluie et le beau temps à l’époque au Champ Hippique de Bamako.

Revenons à nos moutons. En effet, l’homme (Baba) était au cœur d’une crise qui a longtemps entamé le développement du sport roi dans notre pays. Toutes les sensibilités sociales, religieuses, politiques et institutionnelles de notre pays s’étaient impliquées pour trouver une solution à l’amiable entre les protagonistes. Mais rien n’y fait.

L’entêtement des uns et des autres a contribué à entretenir la crise pendant plus de trois ans environs. Des responsables sportifs se sont mêmes vus emprisonnés pendant des heures dans les locaux d’un commissariat de Bamako. Par ce qu’ils ont tenu à manifester dans un pays démocratique, où la liberté de réunion et d’association est consacrée par la Constitution du 25 février 1992.

Aujourd’hui Baba, qui jouissait d’un soutien de taille d’Issa Hayatou est parti pour de bon, et le policier dirigeant sportif cherche soutien. La suspension de principe du Mali par la FIFA n’est nullement un soutien à Baba. Elle permet d’ailleurs à l’Etat d’économiser nos maigres ressources.

Et puis, les retombées des compétitions internationales versées ne sont pas visibles dans les caisses de la FEMAFOOT. De fortes odeurs de malversations financières soufflent sur Baba et son équipe. Comme Julio infantini président de la Fifa et sa nouvelle équipe, entendent  faire le kokadjè à l’européenne, ils doivent aider le Mali à assainir les comptes de la FEMAFOOT de l’ère Baba. Des centaines de millions auraient été détournées.

En tout cas, les semaines à venir s’annoncent chaudes pour le puissant Baba. Nous allons voir si la loi s’appliquera au général de police.

Ousmane Touré, stagiaire

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