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Collège Transitoire de la CCIM : le moi-pas bougé du président !

Après l’expiration du mandat de Jeamille Bittar et la polémique qui en est née, un Collège Transitoire de treize membres a été mis en place afin de réconcilier les acteurs du monde du commerce et de l’industrie et préparer le terrain pour la tenue des élections consulaires qui devraient doter la CCIM d’un nouveau bureau légal et légitime. Mais, coup de théâtre : l’actuel président du collège transitoire s’accroche, désespérément à son poste.

Deux ans après, c’est la catastrophe, car aucun acte allant dans le sens de la cohésion n’a été posé par cette équipe dirigée par Mamadou Tièni Konaté. Pire, elle s’est détournée de sa mission pour nourrir d’autres ambitions qui suscitent colère et indignation. Cela, sous un silence plus qu’abasourdissant du département de tutelle.

C’est sous la pression des acteurs que le ministre du Commerce a fini par convoquer le collège électoral pour les élections consulaires prévues le 10 mai prochain. Mieux, celui-ci aurait pris des dispositions afin que ces élections se tiennent sans incidents. Mais, il semblerait que ces dispositions dérangent  le président du collège transitoire qui veut se succéder à lui-même, d’où la discorde entre lui et son ministre de tutelle, Abdel Karim Konaté. A noter que plusieurs candidatures sont attendues à ces élections dont celle du président du collège transitoire.  Mais cette dernière suscite l’indignation, voire la colère de beaucoup d’acteurs qui ne veulent plus le sentir à la tête de la CCIM. En sus des dispositions prises par le département de tutelle pour la bonne organisation de ces élections, les adversaires de M. Konaté œuvrent  pour lui barrer la route. Pour ce faire, ils remettent sur la table des dossiers qui l’accablent.

 

Que reproche- t- on au président du collège transitoire ?

On lui reproche de n’avoir pas pris au sérieux les missions qui lui sont confiées et d’avoir initié des activité qui ont enfoncé, davantage la CCIM dans le gouffre. Au cours de son mandat transitoire, il n’a travaillé que pour l’endettement de l’institution, en engageant des dépenses qui n’étaient pas prévues. Il s’agit de l’achat de véhicules 4X4 Vx et de terrains pour la construction d’une école de commerce et d’industrie et pour la construction des sièges de délégations régionales à Ségou et à Kayes. S’y ajoute l’achat d’un groupe électrogène. Ces activités considérées comme non prioritaires pour la CCIM, selon nos sources, ont été surfacturées à plus de 3 milliards FCFA. D’aucuns parlent de 5 milliards FCFA.  Pour ces raisons et d’autres encore, nombreux sont les commerçants et les operateurs économiques qui ne souhaitent plus voir Mamadou Tièni Konaté à la tête de la CCIM.

AB

 

Source: Canard Déchainé

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