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Code électoral : UN GROUPE DE PARTIS REJETTE LE NOUVEAU PROJET

Un groupe de partis politiques, composé de l’ADEPM, de l’ADP-Maliba, du MONADE, du PDM, du PARI, du PIDS, du PRVM, du RPDM et SADI, demande « le retrait pur et simple du projet de loi portant sur le code électoral déposé à l’Assemblée nationale » et appelle « le gouvernement à mettre en place sans délai un cadre de concertations avec les partis politiques ». C’était au cours d’une conférence de presse tenue hier au siège de l’ADP-Maliba.

 

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Dans une déclaration lue par le président de l’ADP-Maliba, Amadou Thiam, les leaders des partis signataires ont clairement mis en cause la pertinence de ce projet de loi qui, selon eux, change les règles du jeu pour l’élection présidentielle.
Par ailleurs, ils estiment que « ce projet de loi porte les germes de tensions et de divisions entre les Maliens pouvant conduire à une crise politique » et qu’il est « discriminatoire et exclusif dans bon nombre de ses dispositions notamment, l’article 147». En effet, cette disposition instaure le dispositif de parrainage par 15 députés et 5 conseillers nationaux pour tout candidat à l’élection présidentielle. En outre, les signataires de la déclaration ont rappelé que depuis l’avènement de la démocratie dans notre pays, le code électoral et ses modifications ont toujours fait l’objet d’un débat approfondi et inclusif entre les partis politiques et le gouvernement.
Le président du parti RPDM, l’ancien Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, a tenu à dire que ce groupe de partis n’a pas été consulté comme il se doit sur le nouveau projet de loi électorale. «Nous n’avons pas été consultés en profondeur. Nous déplorons qu’il y a eu des consultations tronquées. Ce n’est pas seulement le parrainage qui pose problème mais il y a beaucoup d’autres détails…. », a-t-il déclaré.
Pour le président du parti SADI, Oumar Mariko, « ce projet de loi est un 5ème coup d’Etat institutionnel qui se prépare ». Quant à Abouacar Sidiki Fomba du parti ADP-Maliba, ledit projet « est un assassinat politique. On veut empêcher les fils de pauvres de diriger ce pays un jour ». En lieu et place du système de parrainage par les députés et conseillers nationaux, le président de l’ADP-Mali, Amadou Thiam, propose la signature par les citoyens. Les conférenciers projettent de mener des actions légales pour que ce projet de loi soit retiré.

A. DIARRA

Source : L’Essor

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