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Code de bonne conduite des partis et candidats: les acteurs s’engagent pour des élections apaisées

A la veille de l’ouverture officielle de la campagne pour la présidentielle du 29 juillet prochain, le National Democratic Institute (NDI) a fait signer par les candidats et partis politiques, vendredi dernier à l’hôtel Radisson, un Code de bonne conduite pour des élections présidentielle, législatives, régionales et communales partielles apaisées en 2018.

La cérémonie était présidée par le directeur résident du NDI-Mali, le Dr Badiè HIMA, en présence du PCA du CMID, des candidats ou leurs représentants ainsi que de plusieurs chefs de partis politiques.
Au nom des organisations partenaires de cette cérémonie, le directeur du NDI Mali a félicité l’ensemble des candidats et des leaders des partis politiques pour leur engagement que dénote leur présence à la veille du lancement de la campagne électorale et par la contribution de leurs partis respectifs à tout le processus d’élaboration du Code de bonne conduite 2013 et aux amendements qui ont permis d’élaborer, à l’issue d’un débat contradictoire, mais combien convivial, le Code de Bonne Conduite 2018.
Selon le Dr HIMA, depuis près d’une vingtaine d’année, le code de bonne conduite est entré dans les mœurs politiques et dans les traditions électorales de nombreux pays, comme une bonne pratique électorale et démocratique. Ceci a contribué à apaiser les processus électoraux, à maintenir les contradictions ou divergences politiques naturelles et logiques en démocratie, dans les limites d’un débat politique apaisé et cordial. L’institution d’un code de bonne conduite a également permis de centrer la loi électorale sur les dispositions pertinentes de la constitution et des normes et standards internationaux en la matière, et par voie de conséquence à contribuer à la régularité des processus électoraux, à travers une meilleure appropriation de la loi électorale.
Le Code de bonne conduite, a-t-il témoigné, s’est révélé comme un outil pédagogique de promotion et de consolidation de la démocratie en Afrique, en intégrant une dimension morale dans les processus électoraux et en accompagnant les mécanismes juridictionnels, juridiques et politiques déjà en place.
Plusieurs pays, a fait savoir Dr HIMA, l’ont déjà élaboré, notamment la Guinée, la RDC, le Congo Démocratique, leTchad, le Niger, le Burundi, la Cote d’Ivoire, le Benin, le Mali, Haïti, le Togo, le Kenya.
Dans son usage, il a régulièrement été le complément pédagogique qui a aidé le plus grand nombre des électeurs à comprendre le jargon des dispositions de la loi électorale et a permis de structurer positivement les comportements des élections.
«Il ne s’agit ni d’un texte nouveau, ni d’un effet de mode. Par engagement moral de l’acte de signature, il est du même registre et est pour cela comparable dans une large mesure au serment d’Hippocrate, celui des médecins ou de tous les corps de métier ou encore de tous les régimes de compétition, qui se résument en la fidélité aux lois de l’honneur, de la probité, de la loyauté dans une compétition qui se doit d’être morale, juste, équitable et transparente».
Après cette cérémonie de signature, le Code sera vulgarisé dans les médias et à travers des foras dans toutes les régions durant toute la campagne électorale, par le Comité national et les comités régionaux de suivi, composés des représentants des partis politiques et des coalitions de candidature. Le comité de suivi est chargé de sa stricte application. Il établira des rapports circonstanciés de toutes les violations et les communiquera aux organes de gestion des élections et à l’ensemble des candidats et des partis politiques sous le mode de l’interpellation publique. C’est cela le mécanisme de sanction morale décidé par les partis politiques.
Notons que certains candidats, notamment Mamadou Oumar SIDIBE (PRVM Fasoko), Mohamed Ali BATHILY (Indépendant), Modibo KADJOKE (APM Maliko), Moussa Sinko COULIBALY (Plateforme pour le changement), Mme Djénéba N’DIAYE, Kalfa SANOGO (Indépendants), Niakoro Yeah SAMAKE (PACP) étaient personnellement présents ; certains étaient représentés et d’autres non. En tout état de cause, le comité se chargera de démarcher tous les candidats pour la signature du code.

Par Sékou CAMARA

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