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Cocaïne: l’Afrique reste une importante zone de transit, selon l’ONU

L’Afrique reste une importante zone de transit de cocaïne à destination d’autres parties du monde et sa région Ouest a connu une hausse des saisies de cette drogue ces dernières années, affirme un organe spécialisé de l’ONU dans un rapport publié jeudi.

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« Le trafic de cocaïne passant par l’Afrique semble se développer de nouveau et on note des indices d’augmentation du trafic à destination de l’Asie et du Moyen-Orient » notamment, indique l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans son rapport mondial 2016 sur les drogues présenté lors d’une conférence de presse à Dakar.

Ce rapport confirme une « importance croissante de l’Afrique de l’Ouest comme zone de transit », indiquant par ailleurs que sur la période 2009-2014, « la proportion totale de saisies de cocaïne » dans cette région « a augmenté de 78% ».

« Le Cap-Vert arrive en tête, suivi de la Gambie, du Nigeria et du Ghana » tandis que « la Guinée-Bissau est encore un point d’attraction de la cocaïne dans la sous-région », a détaillé devant les journalistes Pierre Lapaque, représentant régional de l’ONUDC.

« Les marchés habituels (Europe et Amérique du Nord) des drogues sont saturés. Les groupes criminels cherchent des marchés émergents. » L’Afrique, et en particulier l’Afrique de l’Ouest, « pourrait devenir un point d’attraction de ces groupes criminels qui veulent développer leurs niches criminelles et leur agrobusiness », a indiqué M. Lapaque.

« Les narco-trafiquants ont compris que pour développer leur commerce, ils sont obligés de se positionner dans ces pays émergents » et avec une importante frange de population constituée « de moins de 25 ans », l’Afrique de l’Ouest « a une classe moyenne et répond à ces critères », a-t-il dit.

« Les criminels cassent les prix pour attirer de nouveaux clients. On est dans une démarche commerciale », a ajouté M. Lapaque.

Il a jugé « inquiétant le lien entre narco-trafiquants et terroristes. On s’aperçoit qu’il y a des connexions même s’il est difficile de donner des chiffres » et déploré le fait que les centres de traitement « manquent cruellement » en Afrique de l’Ouest.

 

Source: AFP

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