Par décret, le Chef de l’Etat a décidé que le CNT va s’élargir à 147 membres. Un ajout de 26 sièges supplémentaires. Une démarche qui déplait au parti Yelema, qui l’assimile à une gabegie en cette période de vache maigre.
De 121, le nombre de sièges du CNT passera très bientôt à 147 suite à un décret présidentiel portant élargissement de l’organe législatif de la Transition. En pleine crise d’instabilité avec d’autres urgences et au sortir d’une levée de l’embargo économiquement asphyxiant, le parti Yelema estime que la décision est inopportune en raison de son « incidence sur l’économie tant affectée par l’impact des sanctions économiques et financières subies, mais aussi par une précarité sans précédent des plus démunis de notre pays ».
Alors que 3 postes sont à pourvoir par les partis et regroupements politiques, la formation politique de l’ancien Premier ministre Moussa Mara dit décliner cette offre des autorités de la Transition et fait savoir qu’il peut aider la Transition sans siéger dans cet organe.
En sa qualité de président du parti, Youssouf Diawara a indiqué, dans un communiqué, avoir alerté les autorités de la transition depuis l’adoption de la nouvelle charte de la transition, qu’un élargissement du Conseil national de Transition « n’est ni opportun, ni nécessaire » et surtout s’il ne s’accompagnait pas d’une diminution des rémunérations des membres de cet organe.
Alassane Cissouma
Source: Mali Tribune
