L’association une voix pour Tombouctou a organisé hier, dans la salle de conférence de L’IHERIAB-T, une rencontre intercommunautaire sur le processus de paix.
Ce forum qui a réuni les acteurs locaux vise à faire des propositions pour livrer un combat unitaire et multiformes contre les voleurs et les fossoyeurs de la cohésion sociale. Bref, freiner l’insécurité grandissante dans la région.
C’est dans une atmosphère émotionnelle que les représentants des communautés Sonrhai, Arabe, Tamasheq, Peulh, Bozo, Tamasheq noirs, Arabes noirs, les jeunes, les femmes, le RECOTRAD, les mouvements armés, ont dans un langage de franc parler ont dressé sans détour le tableau macabre de la situation sécuritaire de la ville et de la région de Taoudenit.
Cette situation marquée par des enlèvements, des braquages à main armée, des viols, perpétrés des voleurs de tout bord, risquent de déchirer le tissu social sous nos yeux dans une ville dont le vivre ensemble a été construit pendant des siècles. Au demeurant, le pardon est une vertu chère dans notre culture, pour ce faire, il doit être désormais le ciment émotionnel de la reconstruction du tissu social laminé par des conflits récurrents et les actes de répression qui s’en sont suivis.
Les communautés se sont engagées à se pardonner mutuellement et acceptées mutuellement les pardons pour avancer. La communauté des voleurs ne doit plus prospérer au point de menacer la coexistence pacifique qui a fondé les relations inter et intracommunautaires pendant des siècles.
Les participants envisagent d’organiser le 22 septembre prochain une grande rencontre avec toutes les composantes de la région et proposer une charte pour le retour de la paix.
La rédaction