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Chronique : Peuple des exclus

Ils sont pauvres, ils sont chômeurs, ils sont jeunes. Ils vivent une misère noire, scrutant l’horizon sans espoir, toute perspective étant bouchée. Ce sont les exclus du système économique et politique de notre pays. Les uns travaillent pour un salaire à peine supérieur à celui de l’esclave d’autrefois. Les autres ne bénéficient même pas du strict minimum pour leur survie. La misère a noyé leurs ambitions, la pauvreté a fait d’eux des sans espoir, des sans-abris et des produits politiques. Mais tout cela, ils le vivent et le savent. Mais s’interrogent-ils sur leur situation ? Que me réserve l’avenir ? Y a-t-il de l’espoir ?

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Point de développement collectif au Mali ou en Afrique sans développement individuel des citoyens. Si nos autorités veulent sauter les étapes, elles appauvriront davantage les populations africaines. Nos dirigeants l’ont compris d’ailleurs. C’est en ce sens que le président IBK, par le biais de l’Office du Niger, entend mettre le Mali sur la ligne de départ vers le développement, l’autosuffisance alimentaire. Car bien manger, c’est le début du bonheur, et IBK n’a jamais failli un seul instant dans son combat pour le bonheur des Maliens.

Mais il appartient également aux millions des jeunes de notre pays, d’accepter de « goûter à leur propre sueur », travailler à polir leur pauvreté, la rendre belle, tel doit être le sens de son combat. Car le président ne tire sa force que par l’action commune du travail de la jeunesse.  Non, la pauvreté dans notre pays, ce n’est pas une fatalité.

Quel était le niveau de développement de la France à la veille de 1789, où elle a imprimé au monde la courbe d’un destin héroïque, façonné par des jeunes d’à peine 18 ans. Cela ne servira à rien chercher des prétextes pour justifier notre inaction en répétant systématiquement ‘’ça va aller’’ ou ‘’ailleurs c’est pire’’ pendant que visiblement rien ne va. Goûter à sa propre sueur, pour la jeunesse malienne d’aujourd’hui, c’est s’interroger profondément sur le rôle que nous comptons jouer dans la société. Polir sa pauvreté par le travail, c’est entreprendre. Et on n’est jamais trop pauvre pour ne rien entreprendre. Agissons, IBK fera le reste.

Eloi

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