En visite officielle en Chine, le président soudanais, Omar El-Béchir défie encore la Cour pénale internationale qui a pourtant lancé un mandat d’arrêt contre lui. Venu célébré avec son homologue chinois Xi Xinping la fin de la seconde guerre mondiale (plus précisément, la victoire de la Chine sur son ennemi d’alors, le Japon), le président soudanais n’en a que faire du mandat d’arrêt lancé contre lui.
Mais à vrai dire, il n’est pas le seul à ne pas tenir compte de l’avis de la Cour pénale internationale. La Chine, pays hôte a rappelé qu’elle n’avait pas signé le traité ratifiant la CPI, rappelant le lien fort qui unit la Chine au Soudan. Lien, comme le rappelle RFI, qui a permis à Khartoum d’etre aujourd’hui, producteur et exportateur d’armes.
Ce n’est pas la première fois qu’Omar El-Béchir défie la cour dite internationale. Il l’avait récemment nargué en Afrique du sud (pourtant membre de la CPI) et quelques semaines plus tard en Mauritanie.
Source: La Nouvelle Tribune