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Charte du Bassin du Niger : UNE VOLONTE DE SOLIDARITE ET DE COOPéRATION

La Maison du partenariat a abrité hier l’ouverture de l’atelier d’information sur la Charte de l’eau du Bassin du Niger.

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La cérémonie s’est déroulée sous la présidence de Navon Cissé, conseiller technique au ministère de l’Energie et de l’Eau, en présence du directeur national adjoint de l’hydraulique, Djoouro Bocoum et plusieurs participants.
Cet atelier de sensibilisation et d’information, mais aussi d’appropriation de la Charte de l’eau traduit la volonté commune des acteurs de ce secteur, de promouvoir la solidarité et la coopération en vue d’un développement intégré et durable du Bassin du Fleuve Niger, trait d’union entre les pays et les peuples riverains dudit bassin.
La Charte du Bassin du Niger concerne 9 pays dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigéria et le Tchad.
Ainsi, cet atelier de trois jours offrira aux différents acteurs l’opportunité de s’informer et d’échanger sur le contenu de la Charte de l’eau du Bassin du Niger. L’accent sera mis sur le cadre juridique relatif aux eaux transfrontalières d’une part, et d’autre part, sur les rôles et responsabilités que les acteurs seront amenés à jouer dans la gestion concertée et durable des ressources en eau du bassin du Niger.
Son objectif est de favoriser une coopération fondée sur la solidarité et la réciprocité pour une utilisation durable, équitable et coordonnée de la ressource en eau du Bassin versant hydrographique du Niger.
A cet égard, elle vise entre autres à renforcer la solidarité et promouvoir l’intégration et la coopération économique sous-régionale entre les Etats membres.
Promouvoir l’harmonisation et le suivi des politiques nationales, de conservation et de protection du Bassin versant hydrographique du Niger ; définir les modalités d’examen et d’approbation de nouveaux projets utilisateurs d’eau ou susceptibles d’affecter la qualité de l’eau. Elle a pour vocation également d’encadrer les principes et les modalités d’allocation des ressources en eau entre les différents secteurs d’utilisation et les bénéfices associés.
Par ailleurs, la Charte vise à maintenir l’intégrité des écosystèmes par la protection des écosystèmes aquatiques contre la dégradation des bassins. « La Charte de l’eau du Bassin du Niger est la traduction juridique de la vision partagée et de la déclaration de Paris et un instrument consensuel de coopération entre les Etats membres de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) pour une gestion concertée des ressources en eau du Bassin du Niger », a expliqué Navon Cissé.
En outre, il a indiqué qu’après la signature du texte par les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’ABN, il était nécessaire d’avoir une mobilisation de tous, en particulier des services techniques chargés du développement rural, d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement, d’environnement.
Sans compter les collectivités territoriales riveraines du Bassin et la société civile pour meilleure appropriation de la Charte. Quant au directeur national adjoint de l’hydraulique, il a souligné que cette rencontre est d’une importance capitale.

Babba B.
Coulibaly

 

Source: essor

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