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Cette opération est 50 fois plus mortelle pour les femmes africaines, d’après une étude

Selon une nouvelle étude, les césariennes constituent l’opération chirurgicale la plus courante et représentent en moyenne un tiers des interventions en Afrique, tandis que le taux de mortalité néonatale après césarienne atteint le double de la moyenne mondiale.

Le taux de mortalité maternelle après une césarienne en Afrique serait cinquante fois supérieur à celui des pays riches, selon une étude publiée vendredi. Près d’une femme sur deux cent est décédée après l’une de ces opérations, selon cette étude prenant en compte près de 3.700 mères issues de 22 pays africains et parue dans la revue médicale The Lancet Global Health.

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La mortalité maternelle est par comparaison de l’ordre de 0,1 pour 1.000 opérations au Royaume-Unialors qu’elle atteint 5,43 pour 1.000 opérations pour les mères africaines étudiées (sur la base de 20 décès après césarienne sur 3.684 mères africaines). Les femmes africaines ont présenté près de trois fois plus de complications pendant l’intervention chirurgicale que les femmes américaines.Des saignements sévères, pendant ou suivant l’opération, représentent la complication la plus fréquente chez ces femmes.

«L’amélioration des résultats chirurgicaux de la césarienne pourrait considérablement réduire la mortalité maternelle et néonatale [décès dans les 28 premiers jours de la vie, ndlr]», estime le professeur Bruce M. Biccard, de l’Université du Cap (Afrique du Sud), qui a dirigé l’étude.

Cette dernière fait partie d’une vaste étude ASOS (African Surgical Outcomes Study) qui suit pendant sept jours les résultats chirurgicaux de tous les patients opérés dans 183 hôpitaux de 22 pays africains.Le nombre de naissances par césarienne a quasiment doublé dans le monde en quinze ans, passant de 12% à 21% entre 2000 et 2015 et dépassant même 40% dans 15 pays, selon une analyse parue en 2018 dans la revue médicale The Lancet Global Health. On estime entre 10% et 15% la proportion de césariennes absolument nécessaires pour raisons médicales.

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