Une roquette est tombée le mardi 18 mars dernier aux environs de cinq heures du matin à 700 mètres de Batal, une localité située au nord-ouest de Gao en allant vers Bourem. Même si les engins n’ont pas atteint leurs cibles, ils ont cependant provoqué une grosse frayeur dans la ville. Deux autres roquettes piégées et trois tubes ont été retrouvés sur les lieux où étaient partis les tirs. Ils ont été détruits par la force Serval. Ils n’ont pas fait de dégâts matériels ni de victimes.I l faut signaler que depuis sa reconquête par l’armée malienne et ses alliées françaises et africaines, la ville de Gao, ancien bastion du mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), fait régulièrement l’objet de tirs de roquettes.
Les terroristes qui ont déserté la ville procèdent par des tirs à distance à l’aide de téléphones portables. Des engins piégés sont soit placés sur les passages des véhicules militaires ou à proximité des camps. Même si ces attaques n’ont pas encore été revendiquées, tout porte à croire qu’elles portent la signature du MUJAO en raison du mode opératoire.
Ce mouvement terroriste semble avoir été assommé depuis quelques jours après l’exécution d’une de ses éminences grises, Oumar Hama encore connu sous l’appellation de » l’homme à la barbe rouge » et l’arrestation d’Abou Dardar, le 9 mars dernier.
A. DIARRA
SOURCE: L’Indépendant