Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Cérémonie de signature de l’accord : GMT encore à l’honneur… AOK Encore absent

Décidément, le président IBK ne peut plus se passer de l’ancien chef de l’Etat malien, concernant les grands moments. Après sa cérémonie d’investiture organisée en grandes pompes au Stade du 26 mars, au cours de laquelle le général Moussa Traoré, présent, avait été présenté comme un homme d’Etat, un grand républicain, IBK a ressorti de sa retraite bien méritée le vieux général pour que celui-ci lui serve encore de caution populaire. Car, si le président n’écoute pas ses proches, il sait quand même que celui que lui et ses petits camarades ont déchu le 26 mars 1991, a encore une certaine aura et une cote de popularité beaucoup plus grande que tous ceux qui ont dirigé ce pays depuis sa chute. Va-t-il en faire son dauphin pour couvrir ses arrières en 2018 ?

ancien president malien general moussa traore

Alpha Oumar Konaré: Encore absent
À la cérémonie de signature de l’accord d’Alger, les anciens présidents de la République étaient conviés. Les deux Traoré, Moussa et Dioncounda, toujours courtois ont bien répondu à l’invitation, contrairement à Alpha Oumar Konaré (1992-2002) et Amadou Toumani Touré (2002-2012), tous deux en exil. Le second au Sénégal suite au coup d’Etat qui l’a renversé à quelques mois de la fin de son mandat, le premier à Titibougou, un village de Kati où il se terre depuis son départ peu glorieux de la Présidence, après dix ans de règne controversé et quelque peu sanglant. Mais, l’absence de Konaré à cette cérémonie précise ne serait-elle pas due au remord d’avoir cautionné et commencé à mettre en œuvre le «Pacte national» qui continue de diviser le territoire ?
Agissements de la Minusma : IBK sort ses gonds
Vendredi dernier, le représentant spécial de Ban Ki machin au Mali croyait avoir trouvé une tribune appropriée pour se défendre des nombreuses plaintes pour partialité de sa mission dans la gestion de la crise malienne. Mal lui en a pris, car c’est comme si le président de la République attendait lui aussi ce moment. IBK, tout en restituant au diplomate onusien le ressentiment général des populations contre la Minusma, a courtoisement mais vertement tancé les représentants de Ban Ki truc. Par dignité et amour propre, le Mali ne répond pas aux coups de patte de certains ânes, mais il lui arrive de sortir les dents et de les faire grincer si fort que l’adversaire est vite remis à sa place. IBK l’a prouvé l’autre jour et Hamdi Mongi a compris que plus rien ne sera plus comme avant, car IBK a compris que, sur ce coup là, le peuple est avec lui. Pour combien de temps ?
Signature de l’accord d’Alger : Deux invités-surprise
Les autorités maliennes et la médiation internationale étaient tellement désireuses de ne pas signer un accord de paix sans les éléments de la Coordination des mouvements de l’Azawad, qu’elles ont accepté que des hommes se présentent au nom de la Cma. Il s’agit de Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun pour la Coalition pour le peuple de l’Azawad (Cpa) et Pr. Younoussa Touré pour la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (Cmfpr-2). Ces deux mouvements, le premier touareg, le second sédentaire, sont tous effectivement, à l’origine, membres de la Cma. Ceux qui ont signé en leur nom sont des dissidents qui ont quitté la position radicale des rebelles terroristes pour rejoindre le point de vue gouvernemental. Pour le cas particulier de la Cmfpr 2, une fusion de Ganda Koy et de Ganda Izo, il y en a à ce jour au moins trois entités connues : 1, 2, 3. Menant le même combat celui de l’auto-défense, leurs dirigeants ne sont jamais parvenus à s’entendre ; d’où ce florilège. les antagonismes sont allés jusqu’à aboutir à l’adhésion d’une dissidence de Ganda Koy au Mnla. Ces hérétiques seront-ils un jour acceptés à Gao ou à Tombouctou ou vont-ils continuer, comme Mahamadou Djéri, à errer dans le Sahara avec leurs nouveaux maîtres ?
Accord de paix et de réconciliation : Les signataires
D’une certaine manière, le président de la République, le ministre des Affaires étrangères et le médiateur ont fait plus que le 1er mars à Alger. Non seulement la cérémonie a enregistré la présence de hautes personnalités venues du monde entier, mais il y a eu plus de signataires que de « parapheurs ». Mohamed Ould Sidi Mohamed du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA-loyaliste), Me Harouma Toureh de la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CMFPR-1), Fahad Ag Almahamoud des Groupes armés touareg, imghads et alliés (Gatia) et l’ensemble des pays et organisations membres de l’équipe de médiation  ont apposé leurs signatures au bas  de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Du côté de la Coordination des mouvements de l’Azawad, seules la Coalition pour le peuple de l’Azawad (Cpa) et la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (Cmfpr-2), représentées respectivement par Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun et Pr Younoussa Touré, ont signé le document. A part le gouvernement malien et le médiateur algérien que représente vraiment tout ce beau monde ?
Rassemblées par A.H

Source: Le Katois

 

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance