Le comité syndical de l’Hôpital Gabriel Touré a déposé un préavis de cessation de travail de 48 heures sur la table de la Ministre du Travail, de la Fonction publique, Chargée des Relations avec les Institutions, Mme Diarra Racky Talla.
Dans leur préavis de grève, les syndicalistes mentionnent un cahier de doléances de treize points. Selon eux, plusieurs points de revendications restent insatisfaits.Il s’agit de vider ledit cahier, en conformité avec les différents protocoles d’Accord signés entre le Département en charge de la Santé et le Comité syndical du CHU Gabriel Touré, de diligenter le paiement des arriérés des émoluments du personnel de la catégorie B et de procéder à l’intégration de ces émoluments dans le salaire de ce personnel en application du Procès-verbal de conciliation du 16 avril 2017 relatif au préavis de grève illimitée (BEN-SNS-AS-PF) du 15 février 2017, de prendre des mesures pérennes pour le paiement régulier et sans retard des salaires et accessoires du personnel contractuel et de réhabiliter l’ensemble des Blocs opératoires y compris le Bloc ORL du CHU Gabriel Touré. Toujours dans leur cahier de doléances, les syndicalistes exigent de l’Etat de réorganiser et d’équiper le laboratoire d’analyses biomédicales et l’imagerie médicale pour permettre toutes les prestations nécessaires y afférentes, incluant les urgences et pendant les gardes, de mettre à la disposition du personnel les matériels et produits indispensables, notamment pour l’endoscopie et réanimation (en Pédiatrie) et l’hygiène pour l’amélioration des conditions d’accueil, d’hospitalisation et de soins, d’améliorer les conditions de garde du personnel, notamment au niveau des salles de garde et de restauration, d’assainir la gestion du Centre hospitalier et la rendre transparente, d’élaborer et d’appliquer un organigramme consensuel à l’Hôpital et cela en concertation avec le syndicat et les organes constitutifs, d’élaborer et mettre en application le Manuel des Procédures comptables et administratives pour l’Hôpital.
Enfin, ils demandent au gouvernement de diligenter la régularisation de la situation financière (capital décès) des ayants-droit d’agents contractuels décédés, de concrétiser l’effectivité du départ à la retraite du personnel en libérant les postes et les Bureaux occupés par des agents en position de retraite et de finaliser le processus de reversement des contractuels et régulariser la situation de ceux déjà intégrés dans la Fonction publique de l’État.
B D
Source: l’Indépendant