Au Forum mondial des femmes de la Francophonie, à Kinshasa, Catherine Samba-Panza a marqué les esprits par son discours. Elle a mis en garde la communauté internationale ce lundi, l’incitant à davantage s’engager en Centrafrique pour que les objectifs de sécurisation du pays et d’organisation des élections en 2015 soient atteints.

 

Elle était l’objet de toutes les attentions ce lundi et mardi lors du deuxième Forum mondial des femmes francophones, à Kinshasa. La présidente Centrafricaine n’est en effet pas passé inaperçue et en a profité pour lancer un appel à la communauté internationale. « Sans un soutien massif et un accompagnement de la communauté internationale l’objectif de la stabilisation du pays et du retour à un ordre constitutionnel dans les délais requis ne pourra être atteint » a-t-elle indiqué lors de son discours d’ouverture, rapporte l’AFP.

Pour justifier ce nouvel appel lancé à la communauté internationale, la dirigeante a également rappelé qu’elle a hérité « d’un pays au bord du gouffre avec une insécurité généralisée, l’absence de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, une catastrophe humanitaire sans précédent ». Pour la présidente de transition, « seule la femme peut apporter la paix, la cohésion nationale et réunir ceux que la politique a séparés ».

Ancien maire de Bangui, Catherine Samba-Panza est devenue présidente de transition de la Centrafrique au terme de son élection par le Conseil National de Transition (CNT), en janvier 2014. Cette accession à la tête de la RCA est « l’aboutissement de son engagement constant en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes » selon elle.