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Célébration de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur : Le ministre Rama Diallo rend un hommage mérité aux écrivains Moussa Konaté et Youssouf Tata Cissé

La célébration de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur est une opportunité pour rendre hommage aux livres et aux auteurs. En décidant de consacrer le 23 avril au livre et au droit d’auteur dans le monde entier, l’UNESCO s’efforce de promouvoir la lecture, l’industrie éditoriale et la protection de la propriété intellectuelle à travers le droit d’auteur. C’est dans ce contexte que le Mali à l’instar de la communauté internationale a célébré hier mercredi dans la salle de conférence de la bibliothèque nationale, cette journée sous forme de réflexion. Cela à travers une conférence-débat sur le thème :  » livre, littérature et patrimoine culturel « .

ndiaye ramatoulaye diallo ministre culture

 

 

 

’est le ministre de la Culture, Mme Ndiaye Rama Diallo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, en présence du secrétaire général du ministère de la Culture, Mme Haidara Aminata Sy, du directeur national des bibliothèques et de la documentation, Demba Sissoko, du président de l’association malienne des bibliothécaires, archivistes et documentalistes et d’une foule nombreuse composée d’élèves et d’amoureux de la lecture.

 

 

Animée par Mamadou Bani Diallo, conseiller technique au ministère de la Culture, la conférence a été précédée par différentes interventions. Le directeur national des bibliothèques et de la documentation a rappelé que c’est lors de sa conférence générale de 1995 que l’UNESCO a consacré le 23 avril journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Selon lui, par cet acte, l’UNESCO veut rendre un hommage mondial au livre et à ses auteurs.

 

 

Dans son discours, Mme le ministre rappellera que la célébration de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur s’inscrit dans un contexte national particulièrement significatif par la nature même des défis à relever. «   A l’instar de toutes les filières culturelles, celle du livre a été affectée par la crise que notre pays a connue en 2012.  » Nous sommes, ainsi, interpellés par le sort de nos manuscrits anciens dont une partie a été pillée à Tombouctou, lors des événements tragiques survenus dans le nord du Mali « . Elle a, à ce sujet, salué la mobilisation spontanée de nombreux acteurs et partenaires dont l’engagement a permis de limiter considérablement la destruction de ces «  précieux trésors « . Mieux, elle estime que cet acte vise à encourager chacun, en particulier les plus jeunes, à découvrir le plaisir de la lecture et à respecter l’irremplaçable contribution des créateurs au progrès social et culturel. Elle dira ensuite que la date du 23 avril est symbolique pour le livre et pour la lecture.

 

 

Le directeur a révélé que la date du 23 avril correspond à la date de naissance ou de décès de certains écrivains célèbres. C’est ainsi qu’il a cité les cas de Vladmir Nabokov, qui est un écrivain américain d’origine russe, né le 23 avril 1899 à Saint-Pétersbourg ; Halldor Kiljan Gudjonsson, un écrivain islandais, né le 23 avril 1902 à Reykjavik. Il est l’auteur de romans sociaux et historiques comme Salka et Valka (1931-1932) et la cloche d’Islande (1943-1946). Il fut prix Nobel de littérature en 1955 ; Miguel de Cervantès, un écrivain espagnol, est né en 1547 et décédé le 23 avril 1616. Il est le célèbre auteur du roman Don Quichotte de la Manche ; Williams Shakespeare, poète dramatique anglais, est né en 1564 et décédé le 23 avril 1616. Il est l’auteur de plusieurs comédies légères et de fresques historiques comme Henri VI, Richard III, La ménagère apprivoisée, Roméo et Juliette, Les Joyeuses…

 

 

Il a aussi indiqué que la journée du livre trouve son origine en Catalogne, dans le nord-est de l’Espagne où traditionnellement le 23 avril, une rose est offerte pour chaque livre vendu. Pour sa part, le représentant résident de l’UNESCO au Mali, Edouard Makoto a lu le message du directeur général de l’UNESCO. Il a souligné que depuis 1996, le 23 avril, la journée mondiale du livre et du droit d’auteur associe plusieurs millions de personnes, dans plus d’une centaine de pays du sud et du nord, à la célébration solennelle des multiples rôles du livre dans la vie des sociétés humaines. Il dira que cette journée convie également à une réflexion sur la place du droit d’auteur, qui lui est associé. Il a ensuite rappelé les dimensions du livre déjà explorées. Mais, à son avis, une autre dimension du livre s’impose aujourd’hui. C’est celle linguistique de l’édition. Selon lui, le livre est aussi un outil d’expression qui vit par la langue et dans la langue. « Chaque publication est créée en utilisant une langue déterminée, choisie par l’auteur à partir de considérations complexes, et s’adresse à un lectorat dont les compétences linguistiques sont clairement identifiées. Ainsi, un livre est écrit, produit, échangé, utilisé et apprécié dans un cadre linguistique déterminé », a-t-il déclaré. Il a ensuite précisé qu’au moment où la problématique des langues semble gagner de plus en plus d’importance sur l’agenda international, il est essentiel de réfléchir plus que jamais sur le livre en tant que véhicule de vitalité et de reconnaissance linguistique.

Mamadou Bani Diallo, conseiller technique au ministère de la Culture, a salué l’initiative du choix du thème. Il estime que les langues nationales sont aujourd’hui dans une situation difficile du fait qu’elles ne bénéficient pas de tout le soutien nécessaire.

 

 

C’est en 1995 que l’UNESCO a instauré la Journée Mondiale du Livre et du Droit d’auteur (JMLDA). L’objectif est de promouvoir la lecture, l’industrie éditoriale et la protection de la propriété intellectuelle à travers le droit d’auteur dans le monde.

 

Ce fut donc un choix naturel pour la Conférence générale de l’UNESCO, qui s’est tenue à Paris en 1995, de rendre un hommage mondial au livre et aux auteurs. La Conférence avait pour objectif d’encourager tout le monde, et en particulier les jeunes, à découvrir le plaisir de la lecture, et de reconnaître les contributions irremplaçables au progrès social et culturel de l’humanité de certains auteurs. C’est à cette occasion que l’UNESCO a créé la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur ainsi que le Prix UNESCO de littérature pour enfants et adolescents au service de la tolérance.

Clarisse N JIKAM

 

SOURCE: L’Indépendant

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