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Ce qui nous fâche : Ces grand-mères qui se prostituent

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De nos jours, la prostitution prend une ampleur très inquiétante et effrayante dans notre pays. S’il est vrai qu’autrefois le flambeau, pour ne pas dire le monopole, était détenu par les femmes et les filles venues de la sous-région, force est de reconnaître qu’aujourd’hui, ce sont nos sœurs maliennes qui ravissent la vedette.

Effet, à la faveur du rapatriement forcé des Nigérianes par leur pays (même s’il en existe encore) et le départ de nombre de Ghanéennes qui étaient championnes en la matière, toutes catégories confondues, «le marché» est maintenant free pour nos sœurs maliennes. Puisque celles-là (Nigérianes et Ghanéennes) qui leur damaient les pions, sont presque retournées ; du moins, ne sont pas nombreuses au Mali, notamment à Bamako. Alors, nos sœurs maliennes s’en raffolent et s’en régalent.

 

Mais, ce qui est dramatique dans cette histoire, c’est que ce sont de vielles mères, parfois mariées, qui s’adonnent à ce vieux métier du monde. Et il n’est pas rare qu’elles se retrouvent dans les maisons closes avec leurs propres filles ou arrières-filles. De ce fait, quelle éducation ces vielles tourterelles peuvent leur donner ? Aucune, si ce n’est les encourager à souilleret à fouler aux pieds nos us et coutumes !

 

Dj à la malienne, un maladroit copier-coller

Ils sont nombreux, ces jeunes Maliens qui ont décidé d’attraper micro pour faire les shows dans les maquis, cabarets, hôtels et autres places publiques. Un «métier» importé au Mali par de jeunes Ivoiriens qui ont quitté leur pays lors de la guerre, pour des Etats voisins. Dans notre pays, certains d’entre eux dont le professionnalisme est avéré en la matière, ont fini par s’y installer. Au mieux, ils réussissent leur vie, puisqu’étant le plus souvent sollicités pour de grands événements, même à caractère national.

 

Quant à nos frères maliens qui ont copié ce style ivoirien, ils s’y démerdent, mais avec beaucoup de peine et souvent de façon maladroite : accoutrements bizarres et laissant à désirer, français tordu et décousu, goût à la facilité du gain et aux «gazelles de nuit»…Ils doivent donc mieux s’investir dans ce «métier», s’ils veulent véritablement en faire leur gagne-pain.

 

Législatives 2013 :«Gros bras» ou milices

Ils sont légion, ces candidats surtout jeunes à se lancer dans la course à la conquête de l’Hémicycle. Dans la foulée, tous les moyens leurs sont bons, même les plus farfelus. Certains jeunes candidats, n’ayant pas de moyens, nous apprend-on, ont été obligés de s’endetter. Mais, où trouveront-ils les moyens financiers pour rembourser à leurs créanciers ? La question reste toute posée.

 

Autre fait qui choque, c’est que nombre de candidats, n’ayant pas de moyens de se doter de policiers, de gendarmes…, font recours à des loubards communément appelés «Gros bras». Ces derniers, n’ayant pas des connaissances en maintien d’ordre, se transforment en milices privées, violentant et agressant les populations sorties pour suivre les messages de campagne des candidats. Il urge donc que ces candidats qui sont à la quête de l’électorat, sensibilisent leurs «Gros bras» afin qu’ils évitent toutes brimades des citoyens.

 

Diplômés sans emploi ou spécialistes preneurs de thé ?

Dans notre pays, beaucoup de jeunes, au terme de leurs études supérieures, pensent que c’est un devoir pour l’Etat qui les a formés, de leur donner du travail. Et dans cette optique, ils préfèrent rester à la maison, croiser les bras et prendre du thé avec les sexys girls du quartier et dormir. «J’ai passé le concours, tchiè, ça n’a pas marché. Bon, on oublie ça et la vie continue», a-t-on coutume d’entendre dire.

 

Or, ce n’est pas en sirotant du thé chaque jour à la devanture de la maison avec des copines et des copains qu’on trouvera du travail. «Qui cherche, trouve», dit une maxime.  Ces jeunes diplômés sans emploi doivent tout de même comprendre que l’Etat ne peut pas embaucher tout le monde et que le marché du travail, surtout au niveau de la fonction publique, est très saturé. Il vaut alors mieux pour eux de s’aventurer dans le secteur privé ou d’initier des micro-projets qui peuvent être financés par les sociétés de la place. Quoi qu’on dise, cette opportunité existe dans notre pays. Aux jeunes alors de la saisir !

 

 

Source: Le Flambeau

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