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Carnage de civils dans le cercle de Bankass: Où est Human Rights Watch ?

Cent trente-deux (132) civils sont morts dans des attaques terroristes contre les villages de Diallassagou, Dianweli, Déguessagou, dans le cercle de Bankass, dans la nuit du 18 au 19 juin 2022. Un deuil national de 72 heures a été décrété par le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, pour rendre hommage aux victimes. Et curieusement, ceux qui se sont lancés dans une campagne de manipulation et de dénigrement visant à discréditer les Forces armées maliennes (FAMa) et les autorités de la Transition, avec la complicité active de l’ONG Human Right Wacth restent silencieux face à ce massacre !

 

Dans la nuit du 18 au 19 juin 2022, Cent trente-deux (132) civils ont été tués lors d’attaques menées contre trois (03) villages dans le cercle de Bankass, dans la région de Mopti, selon un communiqué du gouvernement malien. Dans ledit communiqué, les autorités maliennes précisent que les victimes ont été «froidement tuées par les combattants de la Katiba du Macina de Amadou Kouffa dont plusieurs, parmi les auteurs, ont été formellement identifiés. En cette douloureuse circonstance, le Gouvernement présente les condoléances les plus émues de la Nation aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Le Gouvernement condamne avec la dernière rigueur les attaques et exactions perpétrées contre de paisibles populations et rassure que toutes les dispositions seront prises pour rechercher et traduire les auteurs de ces actes criminels devant la justice. Le Gouvernement appelle à la communion des cœurs et des esprits des Maliens face à cette épreuve et réitère que la sécurité et la protection des personnes et leurs biens restent sa priorité absolue», indique le communiqué.

Le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, a décrété, le lundi 20 juin 2022, un deuil national de 72 heures en hommage aux victimes. Lors de ses trois jours de deuil, «les drapeaux seront mis en berne sur tous les bâtiments et édifices publics pendant toute la durée du deuil national à partir  du mardi 21 juin 2022 à zéro heure».

Et une mission gouvernementale a été envoyée sur place. Si c’étaient les soldats maliens qui venaient de neutraliser des éléments des groupes armés terroristes, on allait entendre toutes sortes de commentaires visant à vilipender le Mali.

On se rappelle en effet de la déculottée infligée aux groupes armés terroristes à Mourah, suite à laquelle la France s’était dit «gravement préoccupée» par de possibles exactions commises au Mali par des soldats maliens accompagnés de mercenaires du groupe privé russe Wagner, sur la base, selon elle d’«informations faisant état d’exactions massives dans le village de Moura par des éléments des Forces armées maliennes (FAMa) accompagnées de mercenaires russes du groupe Wagner, et qui auraient causé la mort de centaines de civils».

Aussi appelait-elle «à l’ouverture rapide d’enquêtes nationales et internationales pour établir les responsabilités de ces actes et traduire en justice leurs auteurs» et «s’inquiète de la multiplication des exactions au centre du Mali, depuis le début de l’année 2022 et de l’impunité dans laquelle celles-ci se déroulent». Elle avait été aputyée en cela par l’Organisation non-gouvernementale (ONG) Human Rights Watch, encore Human Rights Watch, qui pour sa part évoquait plutôt «environ trois cents (300) personnes, dont certains seraient des présumés combattants terroristes», sommairement exécutés par les Forces armées maliennes (FAMa) et des soldats étrangers.

Corinne Dufka, directrice à Human Rights Watch pour la région du Sahel, avait en outre affirmé que «Human Rights Watch s’était entretenu avec vingt-sept (27) personnes au courant des meurtres, dont des témoins de la région de Moura et des commerçants, des dirigeants communautaires, des diplomates étrangers et des analystes de la sécurité». Et elle avait été plus loin en déclarant que «les exactions commises par des groupes islamistes armés ne justifient en rien le massacre délibéré de personnes en détention par l’armée» !

Même son de cloche du côté de la diplomatie française qui soulignait que «la lutte contre les groupes terroristes qui opèrent au Sahel ne saurait en aucun cas justifier des violations des droits de l’Homme» qui «ne font que renforcer ces groupes» ! Où sont donc Human Rights Watch et ses commanditaires français ? Qu’ont-ils à dire face à ce massacre perpétué par les groupes armés terroristes contre des civils ? Où est donc le sens de la lutte contre le terrorisme si tuer des terroristes était assimilable à des violations des droits de l’homme ?

Il temps que les Maliens ouvrent les yeux et apportent tout leur soutien aux autorités de la Transition dans leurs efforts de la refondation et de la reconquête de la souveraineté de l’État du Mali. Toutes les actions sont mises en œuvre par des ennemis du Mali pour désagréger notre pays. Et cela s’est amplifié depuis que le Mali a refusé de voter les résolutions adoptées par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour exiger la fin de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Aussi, parce que le partenariat Mali-Russie agace la France, déterminée, elle, à vouloir discréditer les autorités de la Transition malienne. À défaut donc de gagner ce combat, la France tombe dans la manipulation de l’opinion internationale. À vrai dire, la France est inquiétée par l’acquisition de nouveaux matériels et de la montée en puissance des FAMa, lesquelles sont accusées à tort par ses soins d’exactions contre des civils. La phobie devient encore plus grande à chaque fois que l’État-major Général des Armes informe l’opinion nationale et internationale des exploits des Forces armées maliennes (FAMa) dans la traque contre les Groupes armés terroristes (GAT).

Le constat qui se dégage est dès lors assez clair : sans la France au Sahel, pas de respect des droits de l’homme, sans la France dans le Sahel, nos armées ne sont des groupes d’assassins sans foi, ni loi… Sans la France au Sahel, «leurs amis terroristes et autres bandits de grands chemins sont sans soutien». Quand les terroristes tuent les soldats maliens, on applaudit, on exulte… Quand la France tue les terroristes, c’est une grande victoire pour le pays de De Gaulle… Et quand les Forces armées maliennes (FAMa) tuent les terroristes, c’est «Haro sur le baudet» ! Aux Maliens d’en tirer toutes les conséquences !

Par Moussa DIARRA

Source : L’express de Bamako

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