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Canada : Un employé cachait de l’or dans l’une de ses cavités corporelles

Le juge ontarien Peter Doody a accepté la théorie de la Couronne qui a démontré que la seule façon dont l’accusé de 35 ans aurait pu réussir à voler les 22 cylindres d’or, d’une valeur de 162 000$, était de les insérer dans l’une de ses cavités corporelles.

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Leston Lawrence, un ex-employé de la Monnaie royale canadienne, a été reconnu coupable d’avoir volé plusieurs lingots d’or en les dissimulant dans son rectum afin de déjouer les détecteurs de métal de son employeur.
Le juge ontarien Peter Doody a accepté la théorie de la Couronne voulant que la seule façon dont l’accusé de 35 ans aurait pu réussir à voler les 22 cylindres d’or, d’une valeur de 162 000$, était de les insérer dans l’une de ses cavités corporelles. Le fait que de la Vaseline et des gants de latex aient été retrouvés dans le casier de M. Lawrence a également semblé convaincre le juge. Outre ces deux éléments de preuve, des lingots de la même taille que ceux qu’il fabriquait dans l’usine où il travaillait ont aussi été saisis dans son coffret de sécurité. De plus, il avait activé le détecteur de métal 28 fois en 41 jours en quittant la zone sécurisée des locaux de la Monnaie royale canadienne. Mais à chaque fois, une seconde fouille avec un détecteur manuel n’avait rien permis de trouver. Le juge Doody a donc conclu que l’ensemble des preuves permettait d’affirmer avec certitude que l’accusé avait bel et bien dissimulé régulièrement des lingots d’or dans son rectum.

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Les bonobos : comme les humains, ils deviennent presbytes avec l’âge

Les bonobos, l’un des plus proches cousins de l’homme avec les chimpanzés, souffrent comme les humains de presbytie en vieillissant, révèle une étude mardi.
« Nous avons observé que les bonobos montrent des symptômes de presbytie vers l’âge de 40 ans », explique Heungjin Ryu, de l’Institut de recherche sur les primates à l’Université de Kyoto au Japon, le principal auteur de ces travaux publiés mardi dans la revue scientifique Current Biology. Ces chercheurs ont constaté que les bonobos âgés regardent à une distance plus importante pour apparemment mieux voir quand ils font la toilette de leurs congénères, qui consiste à chercher des parasites. Ils ont pu calculer les différentes distances pour effectuer le toilettage de 14 bonobos vivant à l’état sauvage, âgés de 11 à 45 ans, à l’aide de photos numériques.
Ils ont examiné la variation des distances en fonction de l’âge et du sexe de ces primates, et les ont comparées avec les distances de focalisation chez les humains. Ils en ont conclu que les bonobos sont aussi presbytes.
La distance à laquelle les bonobos toilettent leurs congénères augmente exponentiellement avec l’âge.
Une ancienne vidéo d’un de ces bonobos a permis aux scientifiques d’établir que sa vision s’était dégradée au cours des années.
« Nous avons été surpris de voir que les problèmes de vue affectant les bonobos sont très similaires chez les humains modernes », poursuit M. Ryu.
Selon ces scientifiques, cela laisse penser que la sénescence oculaire n’a pas beaucoup changé depuis le dernier ancêtre commun aux hommes et aux bonobos, il y a huit à neuf millions d’années, même si la longévité des humains modernes est nettement plus longue que celle des bonobos. L’espérance de vie de ces grands singes est d’environ 40 ans dans la nature et 60 ans en captivité. En comparaison, les humains peuvent espérer vivre plus de 80 ans dans les pays développés.
« Quand j’ai commencé à recueillir les données je ne m’attendais pas à ce que l’âge joue un rôle aussi important dans la presbytie », relève le professeur Ryu.
Selon lui ce problème de vision paraît affecter la vie sociale de ces primates et explique pourquoi les bonobos les plus âgés sont les derniers choix parmi leurs semblables quand il s’agit de choisir un partenaire de toilettage.
Cette étude suggère également pour les humains que la presbytie ne résulte pas de la vie moderne et du temps passé à lire ou devant un écran. Mais il s’agit plutôt d’un effet de l’âge qui remonte loin dans notre héritage génétique, pointe le professeur Ryu.
Celui-ci prévoit de continuer à étudier les différents aspects du vieillissement chez les bonobos pour en apprendre davantage sur ces singes et les humains.
La recherche a déjà montré que les bonobos et les hommes divergent aussi dans le vieillissement. Ainsi, contrairement aux humains, les oreilles des bonobos ne grandissent pas avec l’âge par exemple.

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France : le prisonnier violait sa belle-fille au parloir

Un homme a été condamné samedi par la cour d’assises du Vaucluse à 18 ans de réclusion criminelle pour avoir violé pendant sept ans, notamment au cours de visites en prison, la fille de sa compagne. La peine est assortie d’une période de sûreté des deux tiers. La compagne a écopé de 8 ans de prison pour complicité en récidive. L’accusé, un homme de 39 ans à la carrure imposante dont le casier judiciaire comporte 38 mentions, a été reconnu coupable, malgré ses dénégations, d’avoir abusé régulièrement de sa belle-fille depuis l’âge de 10 ans jusqu’à ses 17 ans. Sa mère facilitait les viols sur sa fille lors des parloirs en occultant le hublot de la porte pour ne pas attirer l’attention des surveillants. La victime, âgée aujourd’hui de 21 ans, avait révélé les faits en 2014 après un signalement de l’administration pénitentiaire qui avait remarqué « un climat tendancieux » lors de parloirs entre l’accusé, détenu pour divers délits, et sa belle-fille adolescente. Parallèlement, un fils de l’accusé, né d’une précédente union, avait révélé avoir surpris son père et l’adolescente en train d’avoir des relations sexuelles lors d’une unité de vie familiale au sein de la prison du Pontet (Vaucluse). « Je crois que ce n’est pas un pédophile, c’est une soif de domination, un besoin de s’approprier l’autre comme sa chose », a avancé Me Hélène Blanc, avocate de la partie civile. Les avocats de l’accusé, décrit comme autoritaire, impulsif et violent, exerçant une emprise sur son épouse et ses enfants, ont pointé « les variations des versions » de la jeune fille, avançant l’hypothèse d’une vengeance et d’un complot familial. « Vous nous dites dix versions différentes et vous voulez qu’on vous croit? », lui a asséné l’un des conseils de son beau-père, Me Nadia El Bouroumi, la qualifiant de « menteuse ». « Elle (avait) 10 ans, elle est sidérée par ce qui lui arrive, comment voulez-vous qu’elle parvienne à vous raconter ce qu’il s’est passé? », lui a rétorqué Me Blanc. L’avocat général, Abdelkrim Grini, avait requis 18 à 20 ans de réclusion criminelle contre l’homme et 10 ans contre la femme. Cette dernière, âgée de 41 ans, a eu trois enfants avec l’accusé, et avait déjà été condamnée à cinq ans de prison avec sursis en 2003 par la cour d’assises du Nord pour avoir arrangé et filmé le viol de la nièce de son amant de l’époque.

Source:L’Essor

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