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CAN U17, Mali-Guinée : CHAUDES RETROUVAILLES EN PERSPECTIVE ENTRE LES AIGLONNETS ET LE SILY CADET

Avant le coup d’envoi de la CAN, les deux sélections s’étaient affrontées deux fois en amical pour une victoire de chaque côté.
Cette fois, le contexte change parce qu’il y a le ticket de la finale en jeu

footballeur joueurs equipe Aiglonnet cadets cadetsLa deuxième demi-finale de la 11è édition de la CAN U17 opposera aujourd’hui au stade général Seny Kountché de Niamey le Mali à la Guinée. Cette rencontre sera la quatrième opposition entre les Aiglonnets et le Sily cadet en phase finale de CAN.

Pour le moment, le Mali mène deux victoires à une et un match nul. Si ces confrontations remontent à quelques années, les deux sélections se sont affrontées en amical il y a juste deux semaines, c’est-à-dire la veille de leur départ au Niger pour la CAN. Lors de ces deux rencontres amicales disputées à Bamako, Maliens et Guinéens se sont partagés la poire en deux : le Mali s’est imposé 3-0 à l’aller, avant de chuter 2-0 72h plus tard lors de la deuxième manche.
Les Aiglonnets et le Sily cadet ne se doutaient pas alors que leur chemin allait se croiser lors de la phase finale de la CAN, mais on peut parier que le technicien malien Baye Bah et son homologue guinéen ont tiré des enseignements de cette double confrontation qu’ils tenteront de mettre à profit pour piéger l’adversaire, aujourd’hui au stade général Seny Kountché.
La clé de cette deuxième demi-finale réside peut-être là : l’entraîneur qui aura tiré le maximum d’enseignements des deux matches de préparation abordera la rencontre avec un avantage certain, même si le dernier mot reviendra aux joueurs eux-mêmes.
L’équipe qui saura se transcender sur le terrain, qui développera plus d’arguments et qui manifestera plus d’envie, a beaucoup de chances de dicter sa loi et de se propulser en finale. Bien sûr, les matches de ce genre se jouent souvent sur de petits détails, mais après s’être affrontés deux fois avant la CAN, on peut penser que Maliens et Guinéens se connaissent désormais suffisamment et que cette demi-finale laisse peu de place au hasard.
Jugées à travers les trois sorties effectuées par les deux pays lors de la phase initiale, les Aiglonnets, aborderont la rencontre avec les faveurs du pronostic. Primo, la sélection cadette n’a concédé aucune défaite en trois matches (deux succès, un nul, contre une victoire, un nul et une défaite pour les Guinéens) et secundo, elle a terminé en tête de son groupe avec 7 points, alors que le Sily cadet n’a totalisé que 4 points.
Mais pour le sélectionneur national, ces statistiques appartiennent désormais au passé et ne comptent pas pour le match d’aujourd’hui. Baye Bah met donc en garde ses joueurs contre tout complexe de supériorité. «C’est avec beaucoup de confiance et de concentration que nous allons aborder cette demi-finale contre la Guinée, dit-il.
Cette phase est très difficile, les jeunes sont conscients de l’enjeu de la rencontre, comme ils savent également que le faux pas est désormais interdit»*. «On connaît un peu l’équipe guinéenne pour l’avoir affrontée deux fois en amical il y a juste un mois. C’est une équipe très technique et très joueuse. Je m’attends à une partie difficile, mais nous sommes confiants et nous miserons d’abord sur nos propres qualités. Inch Allah on va se qualifier», promet Baye Bah.
Pour le technicien malien, l’une des clés de la rencontre sera le mental. «La pression sera très forte, il faudra être fort mentalement pour tenir le choc», dira Baye Bah en précisant que mis à part Ismaël Traoré touché au genou contre l’Afrique du Sud et qui est incertain, tous les autres joueurs sont opérationnels pour le match d’aujourd’hui.

Envoyé spécial
B. THIERO
Aujourd’hui au stade général Seny Kountché
15h : Mali-Guinée

TROIS QUESTIONS AU SéLECTIONNNEUR BAYE BAH

L’Essor : Comment allez-vous aborder ce match contre le Sily cadet ?

Baye Bah : Avec beaucoup de prudence et de sérénité. La phase initiale est terminée, désormais ce sont des matches à élimination directe. Il faut garder la tête sur les épaules. C’est un duel qu’il faut impérativement gagner pour aller en finale. Je pense qu’on peut compter sur les enfants. Ils savent qu’ils ont un coup à jouer et qu’ils sont à la porte de l’histoire».
L’Essor : Selon-vous, quelle peut-être la clé du match pour le Mali ?

Baye Bah : D’abord le mental, l’enjeu est important et il ne fait guère de doute que la pression sera très forte. Il y a aussi les petits détails. L’équipe qui commettra moins d’erreurs a de bonnes chances de l’emporter. Dans tous les cas, l’objectif est désormais clair : c’est la victoire et nous jouerons pour ça.

L’Essor : Que pensez-vous de l’adversaire ?

Baye Bah : C’est une équipe que nous connaissons bien et qui dispose de joueurs talentueux notamment dans les couloirs. A défaut d’imposer notre jeu, il faut empêcher l’adversaire d’exploiter les couloirs. Ensuite, il faut être vigilant derrière parce la moindre erreur peut se payer cash. L’autre consigne, c’est empêcher les Guinéens de marquer les premiers. Contre l’Afrique du Sud, on a commis quelques erreurs en défense qui nous ont coûté deux buts dans le dernier quart d’heure. Fort heureusement, on menait déjà 2-0 au tableau d’affichage. On va donc essayer de marquer le plus vite possible et en même temps limiter les erreurs derrière. Les arguments offensifs développés jusque-là par l’équipe incitent à l’optimisme.

Propos recueillis par
Djènèba BAGAYOKO

LES SUPPORTERS MALIENS, DE L’éNERGIE en REVENDRE

Les supporters maliens ont beaucoup fait parler d’eux lors des trois matches de poules des Aiglonnets. Venue du Mali spécialement pour la CAN, la trentaine d’inconditionnels vient toujours au terrain vêtue aux couleurs nationales (vert-jaune-rouge) et pendant toute la durée du match, chante et danse dans les gradins au rythme divers instruments de musique.
Lors de la première sortie des Aiglonnets contre les Camerounais (3-1), comme face à l’Afrique du Sud ou encore la Côte d’Ivoire, les supporters maliens ont émerveillé le public nigérien entonnant sans discontinuer les chansons à la gloire de la sélection nationale. Présente au Niger, l’ancienne internationale de basket et ancienne capitaine de la sélection nationale féminine, Hamchétou Maïga s’est dit impressionnée par le comportement des supporters maliens qui, soulignera-t-elle, «jouent le rôle de véritable 12è homme des Aiglonnets». «Ils (les supporters, ndlr) sont merveilleux, ça fait longtemps que je n’avais pas vu dans un stade. Je suis très fière d’eux», s’exclamera la championne d’Afrique 2007 après la belle victoire des Aiglonnets contre la Côte d’Ivoire (1-0).
Pour Assan Kanté, le succès contre les cadets ivoiriens restera à jamais gravé dans les anales du football malien. «C’est une victoire historique, les mots me manquent pour exprimer ma joie. Je félicite toute l’équipe et souhaite bonne chance aux enfants pour la suite des événements», dira-t-elle, avant de se fondre dans un groupe de supporters qui chantait et dansait à la sortie du stade. Parmi ces inconditionnels figurait celui que tout le monde appelle «Le Roi du soleil». Grand supporter des sélections nationales et l’un des principaux animateurs de la célèbre troupe de l’Union nationale des associations des supporters des Aigles du Mali (UNASAM), «Le Roi du soleil» renchérira en disant que c’est la première fois pour lui de voir une sélection malienne damer le pion à la Côte d’Ivoire. La joie du grand supporter était normale, mais il faut dire qu’au niveau des catégories d’âge, le Mali a dominé la Côte d’Ivoire à plusieurs reprises.
D. B.

source :  L Essor

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