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CAN 2017 : Qui pour trôner sur l’Afrique ?

À trois jours du début de la CAN 2017 au Gabon, coup de projecteur sur cette édition qui s’annonce très indécise. Toutefois certaines équipes se démarquent et partent avec une longueur d’avance.

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Favoris

L’Egypte fait figure de favori dans cette compétition. Le septuple vainqueur de la compétition, absent lors des deux dernières éditions retrouve peu à peu des couleurs. Sous la supervision de l’expérimenté entraîneur argentin Hector Cùper, les pharaons s’avancent avec certaines garanties. Grace à un alliage d’expérience et de fougue, les Égyptiens peuvent viser haut. À 43 ans, le gardien Essam El Hadary déjà quatre fois vainqueurs de la CAN, fera office de guide pour ses talentueux cadets.

L’Algérie aura une belle carte à jouer. Les Fennecs déjà donnés grands favoris lors des trois précédentes éditions devront confirmer. L’équipe algérienne affiche de belles promesses. Lors des qualifications El Khadra (la Verte) a été très prolifique (25 buts inscrits), et impitoyable avec ces adversaires : 4-0 contre les Seychelles, 7-1 contre l’Éthiopie, 6-0 contre le Lesotho. Et hier, en match de préparation ils ont explosé la Mauritanie 6-0. Certes les scores sont impressionnants, mais ce ne sont pas non plus contre les meilleures équipes africaines. Pour la CAN, c’est une toute autre adversité qui attend l’Algérie. Pour se qualifier, les algériens devront se défaire de la Tunisie et du Sénégal, première nation africaine au classement FIFA. Pour ce faire, ils pourront compter sur le meilleur joueur africain Riyad Mahrez, qui forme un duo redoutable avec son compère en club Islam Slimani. « Nous avons une bonne équipe et on peut faire de grandes choses, nous avons nos chances » déclare Mahrez.

La Côte d’Ivoire visera le doublé même si le chemin sera plein d’embûches. Certes, la génération dorée a perdu de son éclat, certes Yaya Touré est retraité et le capitaine Gervinho blessé, certes la qualité de jeu laisse à désirer, néanmoins cette équipe a de quoi faire. Elle peut compter sur l’apport de son nouveau international Wilfried Zaha, qui pour sa première en sélection a été déterminant en délivrant une passe décisive lors de la victoire 2-1 contre la Suède.

Outsiders

Le Sénégal aurait pu figurer parmi les favoris. Mais les Lions de la Teranga représentent toujours un grand point d’interrogation. Toujours pourvu d’un gros effectif, l’équipe désormais entraînée par l’ancien capitaine Aliou Cissé s’est faite éliminer deux fois lors du premier tour. Depuis, elle aborde le tournoi avec plus de prudence. « Nous avons un bon groupe, mais la compétition sera tout sauf simple, nous ne sommes pas favori mais nous donnerons tout » dixit Cissé. Après avoir été la seule équipe à gagner tous ses matchs de qualification, les sénégalais peuvent viser haut. Pour cela, le virevoltant Sadio Mané devra avoir les bras suffisamment solides pour tirer sa nation vers le sommet.

Troisième de la dernière CAN, et vainqueur de la CHAN 2016 devant le Mali (3-0), la République Démocratique du Congo peut nourrir d’énormes ambitions. Les Léopards partent à la reconquête de l’Afrique, 43 ans après leur dernier trophée. « On va au Gabon, comme on part en guerre » prévient le sélectionneur Florent Ibenge. Depuis sa prise de fonction en 2014, Ibenge a changé le visage du Congo. Loué pour le jeu chatoyant de ses équipes, le natif de Kinshasa ne cache pas ses ambitions. « Nous gagnerons la CAN 2017 ou 2019 » prophétise-t-il. Celui qui est considéré comme le meilleur technicien du continent devra faire avec une absence de taille : celle de son fer de lance Yannick Bolasié, blessé et forfait.

Le Ghana voudra enfin vaincre le signe indien. Finaliste malheureux en 2015, les Black Stars du Ghana ont une ossature solide. Le prolifique buteur de la sélection Asamoah Gyan (49 buts pour le Ghana) pourra compter sur le soutien des frères Ayew (André et Jordan) pour luire. « Nous avons eu beaucoup de désillusion ces dernières années, mais nous savons que le talent est là, c’est indéniable, nous nous approchons du but » relativise le sélectionneur ghanéen Avram Grant.

Le Mali

Le Mali s’est incliné samedi dernier contre le Burkina Faso (1-2), dans ce match de préparation le coach Alain Giresse avait beaucoup fait tourner l’effectif. C’est aussi une compétition de transition pour les Aigles. Pour le première fois depuis 2002, le Mali va jouer une CAN sans la star Seydou Keita, le meilleur buteur de l’histoire de la sélection (25 buts) laisse un grand vide. « Un joueur de cette dimension, on ne le remplace pas facilement, et pour un pays comme le Mali qui ne dispose pas du même réservoir de joueurs que des nations comme le Sénégal, se passer d’un tel joueur n’est pas anodin » confirme le sélectionneur Giresse.

Mais le constat est loin d’être reluisant. Des joueurs qui composent la sélection malienne, très peu d’entre eux évoluent au top niveau ou ne joue tout simplement pas. Celui sur qui porte les espoirs du Mali, Adama Traoré qui évolue à Monaco n’a disputé que cinq petites rencontres cette saison. Même constat pour ces coéquipiers Moussa Doumbia et Yves Bissouma qui n’ont que très peu de temps de jeu dans leurs clubs respectifs, qui ne font pourtant pas partie du top Européen (FC Rostov, Lille FC). Le niveau de jeu proposé est également inquiétant. Lors du match de qualification au mondial russe face au Gabon, en novembre, les choix de Giresse ont été indexés et vilipendés. Lui s’en était défendu « Je fais l’équipe avec ce que j’ai sous la main, nous avions beaucoup de blessés, donc forcement l’équipe prend un autre visage ».

Mais depuis, la leçon semble être retenue de la part de Giresse. Le joueur qui concentrait le plus les critiques Modibo Maiga présent en sélection depuis 2007 n’a pas été retenu dans la liste des 23. Pour glaner une hypothétique qualification, le Mali devra batailler ferme face à des équipes déjà bien rodés. Les deux premières rencontres seront très compliquées. Le mardi à 19h, ils feront face aux Pharaons d’Égypte, véritable épouvantail, avant de croiser le fer face au Ghana, une équipe contre qui ils jouent et perdent fréquemment. « Tout le monde fait de l’Égypte et du Ghana, les favoris et le Mali l’outsider. C’est assez logique, mais ce sera un groupe très ouvert, nous avons nos chances, on les jouera à fond. Le Mali a terminé troisième en 2012 et 2013, passons déjà le premier tour » souhaite t-il.

 

Source: journaldumali.

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