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Campagne de déstabilisation contre le Stade Malien de Bamako : La grande famille de Sotuba doit se donner la main pour mieux rebondir

Après l’élimination en Ligue des Champions et une 2ème place au classement du championnat national Ligue 1 Orange, le Stade Malien de Bamako a besoin aujourd’hui de tous ses acteurs (dirigeants, joueurs, encadreurs, supporters, sympathisants …) pour mieux se relancer. Considéré comme l’un des clubs les plus populaires au Mali,  le Stade Malien de Bamako peut bel et bien retrouver sa belle performance cette saison, si tous les acteurs se donnent la main en mettant en avant l’intérêt de ce club, qui fait la fierté de notre pays. 

stade malien djoliba ac ligue championnat

Comme le disait l’autre, chaque saison a ses réalités en matière de sport plus particulièrement de football. Le Stade Malien de Bamako qui a réalisé une belle saison en 2013 en décrochant le 5ème doublé de son histoire (Champion en titre et vainqueur de la Coupe du Mali) traverse aujourd’hui une période mi-figue mi-raisin compte tenu de ses résultats  dans le championnat national Ligue 1 Orange. En 14 journées, les Blancs de Bamako occupent provisoirement la 2ème place avec 28 points après le match du mercredi dernier face à l’AS Police (1 but partout). Auparavant, le club avait été battu, dimanche dernier, par l’AS Réal de Bamako sur la plus petite des marques (1 but à 0). S’y ajoute l’élimination du club en Ligue des Champions. Raison pour laquelle le club traverse des moments difficiles. Ce que les supporters stadistes oublient, cette situation au sein du club n’est pas fortuite. En effet, une véritable campagne de déstabilisation est menée par des personnes malintentionnées. Comment peut-on comprendre que certains dirigeants  contribuent largement à cette campagne, qui n’honore pas la grande famille de Sotuba.

 

 

Selon nos informations, ces responsables n’hésitent pas à comploter par tous les moyens  pour que le Stade Malien de Bamako perde ses matches. Pour ce faire, des moyens sont mis à la disposition de l’équipe adverse pour la motiver afin de battre le Stade. Dans quel intérêt ?  Alors que le président du club, Boukary Sidibé dit Kolon, ne ménage aucun effort pour que le Stade malien puisse être une référence au Mali voire dans la sous-région. La preuve, le Stade Malien de Bamako occupe la 4ème place du classement des clubs africains (janvier 2014) établi par l’International Fédération of football history statistics (IFFHS) dont la première place est occupée par l’Espérance de Tunis.

 

 

Le Tout Puissant Mazembé de la République Démocratique du Congo, entraîné par l’ancien sélectionneur des Aigles du Mali, Patrice Carteron, occupe la 5ème place. Tandis que le club sud-africain, Orlando Pirates est 6ème et le Coton Sport de Garoua du Cameroun est 7ème. Zamalek d’Egypte, Etoile Sportive du Sahel de Tunisie et CRD Libolo d’Angola occupent respectivement les 8ème, 9ème et 10ème place de ce classement.

Il est nécessaire de préciser que l’IFFHS est une organisation d’études historiques et de statistiques sur le football créée en 1984. Elle a acquis sa réputation grâce à ses bons résultats et l’implication de ses cadres.

 

 

Au même moment,  le coach du Stade Malien de Bamako, Pascal Janin remportait le trophée « Zarpa » du meilleur entraineur français en Afrique devant des entraîneurs de gros calibres comme Patrice Neveu, Didier Gomes Da Rosa, Sébastien Desabre, Patrice Beaumelle, Julien Chevalier…. Le choix de Pascal Janin n’est pas fortuit aussi puisque le technicien français avait réalisé en 2013 une première année exemplaire sur le sol africain.

Champion et vainqueur de la Coupe du Mali, Pascal Janin avait également atteint la demi-finale de la Coupe de la CAF. C’est grâce à ce parcours exceptionnel qu’il a été récompensé par l’Association des Journalistes Sportifs du Mali (AJSM) lors de sa Nuit en novembre dernier par le trophée de meilleur entraîneur du Mali. C’est dire que les Blancs de Bamako étaient déjà dans la cour des grands. Un acquis qu’il faut obligatoirement consolider.

S’agissant du bilan des trois dernières années, on peut dire sans risque de se tromper, qu’il est totalement glorieux : trois fois champion du Mali avec la plus belle manière, une Coupe du Mali, plusieurs participations dans les compétitions africaines des clubs (Coupe CAF-Ligue des Champions).

 

 

Comme le disait l’autre, on ne change pas une équipe qui gagne et un président qui fait le bonheur d’un club. C’est aux dirigeants et aux supporters de faire l’union sacrée pour l’intérêt et la bonne marche du club.

 

Alou B HAIDARA

SOURCE: L’Indépendant

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