Les bruits de bottes, avant-hier, au camp de Kati ont mis les Maliens dans une situation exaspérante, voire, de déception. Aujourd’hui, l’armée est la seule force sur qui les Maliens comptent pour asseoir la paix, la quiétude et l’intégrité territoriale. Et voir que certains cherchent à distraire cette force montante pour des histoires de revendication de galon. C’est inquiétant et dégoûtant.
Les coups de feu en l’air au camp de Kati tombent au plus mauvais moment, avec la recrudescence des attaques terroristes à Tombouctou et Kidal. Il faut que les uns et les autres comprennent qu’il n’y a qu’un seul Commandant en chef de l’armée malienne, qui s’appelle IBK. Il est seul maître à bord dans le bateau de l’armée malienne et il lui revient la décision finale de grader les bidasses méritants. Comment des gens se donnent la liberté de se saisir des armes et de tirer en l’air dans une garnison, aussi, importante que celle de Kati pour motif de revendiquer des galons. A ce qu’on sache, il n’y a pas de syndicat dans l’armée et il ne s’aurait y en avoir. Tout doit se discuter calmement dans le cadre de la loi de programmation militaire, qui est un cadre d’expression pour la prise en compte de tous les besoins de l’armée malienne.
Le Mali n’a plus besoin de soubresauts dans les casernes pour ne pas prêter le flanc aux ennemis, qui n’attendent que des failles dans les rangs de l’armée pour en profiter et porter un coup fatal à l’unité nationale. C’est au nord du pays que tous les citoyens portent leur attention, afin que le Mali reste »Un » et »Indivisible ». On ne peut pas tolérer que certains porteurs d’uniforme mettent en mal, la quiétude des citoyens pour des revendications pécuniaires, alors qu’il reste beaucoup à faire au nord. Les Maliens ne veulent que la paix pour s’attaquer au développement national. Les opportunités commencent à s’ouvrir et le monde entier est prêt à nous aider, mais, à condition que nous nous aidions, nous-mêmes, en favorisant les conditions permettant aux finances internationales d’être à nos côtés.
Le Prési IBK doit, lui aussi, comprendre que l’heure n’est plus aux discours, mais, à l’action. Il doit agir sur le terrain pour lier la parole aux actes. Déjà l’assurance a été donnée avec la nouvelle de la montée en puissance de l’armée au nord. Les bandits armés et autres doivent être neutralisés et mis hors d’état de nuire afin que la quiétude règne partout.
Nous osons croire que les bruits de bottes, lundi, au camp de Kati n’ont été qu’un simple incident et que plus jamais cela ne doit se répéter pour quelque raison que ce soit. Une bonne armée est toujours bâtie sur la discipline et toujours sur la discipline.
ILK