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Cameroun: Les migrants africains sans papiers vivent de petits métiers pour gagner leur vie

 koaci.com – Jeudi 31 Mai 2018 – Au Cameroun, les migrants africains sans papiers, vivent de petits métiers, pour gagner leur vie.
C’est le cas de Souhoula, jeune africain, originaire de Niamey au Niger, qui vit au Cameroun depuis 3 ans.

Le jeune nigérien, est installé à Olembé, un quartier périphérique de Yaoundé, -premier arrondissement-, situé au nord de la capitale camerounaise.

Âgé de 25 ans, Souhoula, est un tailleur qui fait du porte-à-porte, pour gagner honnêtement sa vie.

Machine à coudre sur l’épaule, Souhoula arpente les rues de Yaoundé, pour proposer ses services à ceux qui souhaitent faire des petites réparations sur leurs vêtements, ou tissus divers.

Clandestin et infatigable lève – tôt et couche-tard, Souhoula dit n’avoir jamais été inquiété par la police camerounaise au sujet des papiers.

« La police ne me demande jamais les papiers. Même mes frères qui vivent ici, n’ont jamais eu des problèmes », déclare Souhoula.

D’ailleurs, il dit ne pas être sous pression pour régulariser sa situation.
« Je n’ai aucune pression », poursuit-il.

Le jeune tailleur nigérien, gagne entre 1 500 (2,25 euros) et 3 000 FCFA (4,5 euros).

S’il épargne une partie de son revenu auprès de ses compatriotes, qui possèdent des papiers, Souhoula dit envoyer régulièrement de l’argent à sa maman restée au Niger.

« Pour envoyer l’argent, mon grand frère qui a ses papiers, m’aide », souligne le jeune migrant.

Souhoula a diversifié ses sources de revenus. Il vient d’ouvrir une cafétéria à sa compagne, originaire du Mali.

Le cas de Souhoula, n’est pas unique. Le bureau du HCR basé dans la capitale camerounaise, estime à 800 000, les migrants, qui vivent dans les seules villes de Douala et Yaoundé, principales métropoles du Cameroun.

Dans des quartiers de Yaoundé et de Douala, l’on rencontre par centaines, certains de ces migrants africains, qui vivent principalement despetits métiers Rechercher petits métiers et généralement en harmonie avec les populations locales, même si dans certains cas, leur présence, pose problème.

Ces migrants, ne sont pas pris en charge par l’agence onusienne, qui s’occupe prioritairement des refugiés.

Le seul espoir de survie des migrants, réside dans l’exercice des petits métiers.

De leur côté, les autorités se targuent toujours, d’avoir un des pays, les plus hospitalier d’Afrique.

Armand Ougock, Yaoundé

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