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Brèves infosept : Le Réseau de l’entreprise en Afrique de l’Ouest ouvre le débat sur l’entrepreneuriat jeune au Mali

Le Réseau de l’Entreprise en Afrique de l’Ouest (REAO-Mali) a organisé le samedi 20 mai 2017 à l’Hôtel Salam une conférence-débat sur le thème : « Oser entreprendre ». Animée par  M. Paul Derreumaux, économiste et Président d’honneur du groupe de la Banque Of Africa, la conférence s’est ouverte en présence de M. Mohamed Aly Ag Ibrahim, ministre du Développement Industriel, de M. Houd Baby, président du REAO-Mali. On notait aussi la présence de nombreux chefs d’entreprises et de jeunes. Ainsi, dans son mot de bienvenue à cette conférence, à l’intention des jeunes, M. Houd Baby, a indiqué que le choix du thème s’expliquait par le fait que «la fonction publique n’est pas un réservoir d’emplois extensible à souhait». C’est pourquoi, dit-il, le secteur privé doit aider à absorber des jeunes de plus en plus nombreux déversés sur le marché de l’emploi.  « Beaucoup de nos jeunes dont les têtes fourmillent de projets bancables n’attendent qu’à être guider et encourager », déclare-t-il.   Au REAO, on se dit convaincu que l’auto-emploi peut contribuer à réduire d’une façon considérable le chômage des jeunes et que les entreprises qu’elles soient grandes, petites et mêmes informelles, sont les véritables créatrices d’emplois et de richesses. C’est ce qui permet à M. Baby de penser à un dialogue permanent entre les jeunes entrepreneurs, le secteur privé et les pouvoirs publics pour réduire de façon significative le chômage des jeunes et le tissu économique par de nouvelles créations de richesses.

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Quant à M. Mohamed Aly Ag Ibrahim, ministre du Développement Industriel, il a laissé entendre qu’une synergie d’actions entre les pouvoirs publics et le secteur privé permettra de trouver une solution durable à l’épineux problème de chômage. « Le REAO est une source d’inspiration, voire un cas de success story pour les jeunes qui doivent faire preuve de courage et d’abnégation pour oser entreprendre et sortir du cercle vicieux de ‘’pas d’emploi sans expérience professionnelle et pas d’expérience professionnelle sans emploi’’ a souligné le ministre.» Pour conclure, le ministre du Développement Industriel a invité les jeunes à s’inspirer des ainés sur le parcours, les difficultés et les cas de réussite pour assurer le relai générationnel et contribuer activement au développement économique du pays.

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A quand le démarrage effectif du Marché central à poisson de Bamako ?

L’Agence de gestion du marché central à poisson de Bamako a tenu le lundi le 22 mai 2017 la quatrième session ordinaire de son Conseil d’Administration. Présidée par Mme Diawara Aïssata Hamata Touré, PDG de l’Agence, la session s’est ouverte en présence des autres administrateurs de la structure. Dans son discours d’ouverture des travaux, la PDG de l’Agence dira que cette quatrième session s’inscrit dans un contexte sociopolitique difficile, car la situation de la campagne de pêche au Mali de 2015-2016 a été caractérisée par un climat sécuritaire douloureux. C’est pourquoi, souligne-t-elle, la nécessité de transférer les mareyeurs au sein de ce marché, sis à Faladié. Par ailleurs, indique-t-elle, le marché central  à poisson doit relever un défi majeur qui est de satisfaire l’autosuffisance alimentaire de la population en matière de qualité de poisson et de bonne conservation hygiénique. D’où la nécessité aussi d’assurer une chaine de froid et de valeurs constantes. Sur le plan financier, elle donnera un total bilan de 5 milliards 153 millions 434 mille 120 F CFA pour le démarrage de l’agence à l’exercice 2016.  Quant au total bilan emplois, il se chiffre à 310 millions 798 mille 830 F CFA et 317 millions 944 mille 252 F CFA pour les ressources. Ce qui fait ressortir une situation de trésorerie excédentaire de 7 millions 145 mille 422 F CFA. Au regard de ce bilan, il est impérieux, pour la directrice de l’Agence de gestion du marché central à poisson de Bamako, que l’Etat prenne toutes les dispositions nécessaires pour le démarrage effectif de ce marché.

Notons enfin que le Japon a formé 110 acteurs de la filière en matière de bonne pratique d’hygiène et 39 en technique de fumage. Alors, à quand le démarrage effectif de ce marché ?

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Quarantième session ordinaire du Comité Sahélien des Pesticides

L’Institut du Sahel, INSAH, a organisé du 22 au 26 mai 2017 à l’ex CRES de Badalabougou la quarantième session ordinaire du Comité Sahélien des pesticides, CSP. Présidée par M. Abdoulaye Hamatou, secrétaire général du ministère de l’Agriculture, la rencontre s’est ouverte en présence des représentants du CSP, de la FAO, de l’UEMOA, de la CEDEAO et des experts venus des pays du CILSS.

Au cours de cette session, les participants ont examiné au total 155 demandes. Il s’agit en fait de 54 demandes relatives à des nouveaux dossiers d’autorisation provisoires de vente et 101 relatives à des anciens dossiers pour divers autorisations de vente, d’homologation et de renouvellement d’homologation. En plus de l’examen de ces demandes, les experts présents à cette session se sont penchés sur le fonctionnement du CSP.

Cette rencontre a été également mise à profit pour l’organisation d’un atelier d’échanges sur la mise en place et l’animation du Comité Ouest Africain d’Homologation des Pesticides, COAHP et des Comités nationaux de gestion des pesticides, CNGP.

En effet, les pesticides sont des produits dangereux avec une importante valeur marchande. Ils présentent des enjeux économiques et financiers importants et leur mise sur le marché est conditionnée à leur évaluation et à leur autorisation par une autorité compétente qu’est l’homologation. C’est ainsi que depuis 2010, le CILSS, la CEDEAO et l’UEMOA sont engagés dans un processus d’harmonisation des règles et procédures portant homologation et gestion des pesticides dans leurs États membres. C’est dans ce cadre que la CEDEAO a mandaté le CILSS pour la mise en œuvre de la réglementation commune sur l’homologation des pesticides avec la mise en place et l’animation du COAHP et du CNGP. En 2014, l’UEMOA emboîte le pas à la CEDEAO et signe avec le CILSS une convention dont une composante est consacrée à l’amélioration de la gestion des pesticides dans ses Etats membres.

Après avoir salué la collaboration entre les trois institutions au profit des populations, le représentant du ministre malien de l’Agriculture a exhorté à la conjugaison intense des efforts, pour que la mise en place du COAHP soit une réalité avant la fin de cette année 2017.

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SORTIE DE LA SEIZIEME PROMOTION DE TECHNOLAB-ISTA 

L’Institut Supérieur de Technologie Appliquée (ISTA)  a procédé, le lundi 22 mai 2017 au palais des sports, à la remise de diplômes aux 220 récipiendaires de la 16èmepromotion. La cérémonie était placée sous la présidence de Amadou Ouane, représentant du ministre de l’Enseignant Supérieur, de Daouda Diakité, Directeur général de technoLAB-ISTA ainsi que de plusieurs autres personnalités. M. Ogobara Doumbo était le parrain de la promotion. En prélude à la cérémonie, un film documentaire a été diffusé sur la vie et le parcours professionnel de l’Institut. L’année 2016 a été fructueuse pour TechnoLAB-ISTA, a dit Daouda Diakité, DG de l’Institut. L’ISTA a été accrédité au CAMES pour certaines filières de niveau licence et Master, une première pour un établissement privé d’enseignement supérieur au Mali. Cette dynamique renforce ainsi la démarche d’ouverture et de crédibilité internationale de l’institut. Sur le plan des partenariats, explique M.  Diakité, l’axe de collaboration s’est vu élargi par la signature de nouvelles conventions avec l’Université Dakar-Bourguiba au Sénégal et  la Radford university College au Ghana. Il a poursuivi en disant qu’en plus de ces deux institutions, des programmes de continuation des études ont également été possible pour nos étudiants en Tunisie à l’Institut International de technologie de Sfax. Ce qui donne des perspectives plus élargies à notre clientèle. Les exigences des formations dispensées par l’établissement, souligne le Dg de l’ISTA, sont grandes donnant ainsi les gages d’appréciation et la finalité d’une bonne formation. « Nous sommes fiers d’annoncer que beaucoup de nos diplômés sont demandés et recrutés par les entreprises et les différents organismes avant même la fin de leur cursus académique ». Dans le concours de recrutement dans la fonction publique malienne, dira Daouda Diakité, nos diplômés occupent les meilleurs rangs et sont les plus nombreux  dans les différents corps de recrutement. La diversité de provenance socioprofessionnelle des lauréats est composée de : administrations publiques, entreprises privées, monde associatif ou ONG nationale et internationale qui confient à l’institut la responsabilité de leurs agents en vue de leur perfectionnement et renforcement des capacités managériales.

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LA MAIRIE DE LA COMMUNE IV  DU DISTRICT DE BAMAKO A REMIS VINGT CINQ TONNES DE CEREALES AUX MUSULMANS ET FEMMES VEUVES

La mairie de la commune IV  du district de Bamako ne cesse mener des actions humanitaires en faveur des personnes diminues des quartiers de sa commune. Pour accompagner ces personnes dans ce mois béni de ramadan, le maire Adama Bérété a procédé, le mardi 23 mai 2017 dans la cour de la mairie, à la distribution de vingt-cinq tonnes de céréales d’une valeur de plus quatorze millions de F CFA à la communauté musulmane et des femmes veuves  de la commune.  La cérémonie de la remise des vivres a réuni les personnels de la mairie, des imams, des chefs et dignitaires du quartier et des femmes veuves. Le maire Adama Bérété, dans sa prise de parole devant l’assistance, a fait savoir que cette action humanitaire que mène la mairie chaque année en faveur des personnes indigentes, était une initiative de l’ancien maire Moussa Mara. Aujourd’hui, elle est devenue tradition pour la mairie car, dit-il, depuis que  la municipalité a commencé l’action, elle ne s’est interrompue. Un bénéficiaire interrogé par le journal  « InfoSept » n’a pas caché sa joie. Selon lui, quand il a appris la bonne nouvelle qu’il est parmi les bénéficiaires des céréales, cela lui a fait énormément plaisir. Pour conclure, il a encouragé la mairie à continuer sur sa lancée, car, dit-il, les actions humanitaires de ce genre font le bonheur de la population et surtout, elles diminuent les charges budgétaires pendant ce mois béni du carême.

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PREMIER CONGRES DU SYNDICAT AUTONOME DE LA POLICE NATIONALE

Le Syndicat Autonome de la Police Nationale (SAP) a tenu samedi dernier à la Maison Presse, son premier congrès.  La cérémonie d’ouverture présidée par le contrôleur général de police Sabane Touré, représentant le DG de la police nationale a eu lieu en présence de Bougouna Dembélé, secrétaire général du SAP, l’Adjudant Souleymane Sanogo et Sidy Tamoura, membres du SAP. Ont également pris part à ce grand colloque, Chérif Mohamed Koné, président du Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM) et Souleymane Diallo, secrétaire général de chauffeurs et conducteurs routiers. Dans son introduction, Bougouna Dembélé a expliqué que le SAP a été créé en se fixant pour objectifs de : former et d’informer les fonctionnaires de la police nationale, d’éveiller la conscience, de veiller à l’application correcte des textes et règlements et à leur amélioration constante ainsi que s’impliquer à l’élaboration et à la mise en œuvre des projets et programmes de développement. Aux dires de Sabane Touré, les assises du SAP sont assurément l’expression d’un droit fondamental du travailleur. Il a poursuivi en s’adressant aux membres du syndicat que « la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) est convaincue que vos activités et actions auront toujours pour ligne directrice, la sécurité du malien, l’intérêt de la police nationale et du policier ». M. Touré a ajouté que la DGPN compte sur les dirigeants et militant du SAP pour conduire toutes leurs activités et actions dans le strict respect des lois et règlement et de l’éthique. C’est le moins, dit-il, auquel on peut s’attendre de la part des policiers. Pour terminer, Sabane Touré, représentant du DG de la police, a souhaité plein succès au congrès.

Par Inf@sept

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